Rentrés tôt samedi matin de leur déplacement à Villeurbanne (défaite 82-76), les joueurs du Paris-Levallois ont repris la route hier après-midi, en direction d’Alost (Belgique), où les Parisiens vont disputer leur troisième rencontre d’Eurochallenge ce soir. Un (court) déplacement bienvenu, tant le calendrier du PL est démentiel en ce moment. Les Parisiens, encore en lice en Coupe de France et en Eurochallenge, vont en effet disputer pas moins de seize rencontres en cinquante-cinq jours d’ici à la trêve de Noël souligne le quotidien Le Parisien. Dans ces conditions, Christophe Denis se réjouit de n’avoir à se déplacer qu’en Belgique, et non à l’autre bout de l’Europe.
« On va mettre quatre heures pour aller en Belgique, soit moins longtemps que certains déplacements en Pro A, détaille le coach du PL. Physiquement, les mecs sont préparés pour tenir le coup, mais mentalement, cela peut devenir pesant. Il ne faut pas oublier qu’on a repris depuis le 15 août. On sent déjà que certains sont usés, qu’ils sourient moins… »
Cet enchaînement de rencontres n’est en revanche pas pour déplaire à Antoine Diot, le meneur parisien.
« On fait énormément de récup’ pour que tout le monde soit à 100% le jour J. On préfère enchaîner les matchs que de s’entraîner. Ça permet de rebondir vite après une défaite plutôt que de cogiter. Je ne sais pas comment on sera dans un mois mais, même sur les rotules, on se battra jusqu’au bout pour gagner. »
Photo : Olivier Fusy