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MVP Ranking des Français de Pro A N°1 : La renaissance d’Antoine Diot

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1 – Antoine Diot (Paris-Levallois, 4e ex-æquo avec 4v – 3d) : 15,9 points à 45,9%, 3,5 rebonds, 4,3 passes, 1 interception et 0,9 balle perdue pour 16,6 d’évaluation en 32 minutes.

Quel plaisir que de retrouver Antoine Diot à ce niveau ! Avec seulement 4 petits matchs joués l’an dernier, on était devenu assez pessimistes quant à son avenir suite à des blessures récurrentes au dos, qu’il traînait depuis deux ans. Opéré la saison dernière, il confiait pendant la préparation son envie de retrouver le plus haut niveau, et son arrivée à Paris a été le nouveau départ de sa carrière. Et c’est peu dire que son début de championnat est au-dessus des attentes que l’on plaçait en lui. Le meneur de l’équipe de France (il avait effectué un bel Euro 2009) réalise en effet des prouesses sous ses nouvelles couleurs, s’avérant à la fois scoreur (4 matchs sur 7 à plus de 16 points) mais aussi organisateur (3 rencontres à 6 passes ou plus) tout en ne gaspillant que très peu les ballons qu’il reçoit (jamais plus de 2 balles perdues sur un match). L’ancien Manceau, que JD Jackson souhaitait conserver à l’intersaison, a d’ailleurs débuté son retour en Pro A sur les chapeaux de roue, donnant le tournis aux Orléanais en ouverture (19 points, 7 rebonds, 9 passes), avant de s’avérer très précieux contre son ancien club, dans ce qui reste la seule défaite du Mans cette année (24 points à 8/11 et 6 passes). Que demander de plus ? Si les premières rencontres l’ont replacé tout en haut de la hiérarchie, on attend désormais de lui qu’il confirme tout au long de l’année, sur une saison entière. Son 10 d’éval de la 3e journée contre Roanne, ainsi que sa dernière sortie compliquée à Villeurbanne (4 d’éval) peuvent inciter à relativiser, mais nul doute que l’un des chefs de file de la génération 89 saura s’adapter et trouver les solutions face à des défenses qui le ciblent maintenant beaucoup plus et qui n’auront comme objectif que de lui mener la vie dure. En tout cas, les mots de son nouvel entraîneur au PL, Christophe Denis, enchanté d’avoir sous ses ordres deux très forts jeunes joueurs français avec Andrew Albicy et Diot, résument tout : « À propos d’Antoine (Diot) je tiens à préciser qu’il est, pour moi, à lui tout seul, une définition du basket tel que je l’imagine, avec de vraies valeurs chevillées au corps. »

Photo : Olivier Fusy

2 – Edwin Jackson (ASVEL, 2e ex-æquo avec 5v – 2d) : 15,3 points à 45,3%, 3,7 rebonds, 2,7 passes, 1,4 interception et 1,6 balle perdue pour 15,4 d’évaluation en 29 minutes.

La génération 89 au pouvoir en Pro A ? Le deuxième chef de file de cette très bonne cuvée prend effectivement place aux côtés de son ancien coéquipier et ami dans le trio de tête de notre classement. Edwin Jackson, lui aussi passé par l’équipe de France lors des Championnats du Monde 2010, réalise en effet un début de saison de très haute volée. Pour sa troisième saison consécutive à l’ASVEL, le fils de Skeeter connait une belle progression : après un exercice 2010-2011 très moyen (3,5 points à 39,1% aux tirs, 15,6% à 3 points) mais des playoffs de feu (14 points à 53,8%, 44% à 3 points), il avait fourni une saison dernière consistante (11,3 points à 42,3%, 34,6% à points). Cette année, il confirme à tous les niveaux, avec en plus de ça un jeu moins unidimensionnel que celui qu’on lui attribuait auparavant, participant activement au rebond ainsi qu’en défense, tout en impliquant ses coéquipiers. Appliqué et gaspillant peu de ballons malgré des responsabilités accrues, il est l’une des raisons du bon début de saison villeurbannais. Plus complet, donc, il est dorénavant capable d’influencer le cours d’un match sans forcément être en réussite dans le champ, comme en témoigne sa performance de la 6e journée contre Orléans : 17 points à 5/13 aux tirs mais 6 rebonds, 8 passes et 5 fautes provoquées. Mais, malgré tout, sa qualité première qu’est le shoot peut toujours permettre à son équipe de s’imposer plus aisément, comme contre Boulazac à domicile (24 points à 7/13 dont 3/6 à 3 points en 32 minutes). Comme il nous l’avouait récemment en interview, l’objectif pour lui est maintenant de pérenniser sa place en équipe de France. S’il continue sur cette lancée, nul doute que Vincent Collet, qui a salué le début de saison de Jackson, va se trouver face à un sacré dilemme pour composer son groupe, dans un Euro 2013 que l’équipe de France abordera avec ambition.

Photo : Claire Macel

3 – Steed Tchicamboud (Chalon, 2e ex-æquo avec 5v – 2d) : 11,9 points à 44,8%, 3,6 rebonds, 6,6 passes, 1,7 interception et 2,1 balles perdues pour 15,9 d’évaluation en 34 minutes.

Troisième position et troisième joueur de l’équipe de France, puisque que Steed Tchicamboud était du voyage de l’Euro 2011, terminé sur une belle médaille d’argent. En plus de cette breloque, l’ancien joueur de Nancy possède d’ailleurs un très beau palmarès personnel, avec le triplé Championnat-Semaine des As-Coupe de France de l’an dernier, ainsi que 3 participations aux All Star Game (MVP en 2009) ainsi qu’une autre Coupe de France en 2011. « L’escroc » fait donc partie des joueurs cadres de l’élite, référence parmi les meneurs, et son début de saison ne fait que confirmer cet état de fait. Avec 5 matchs sur 7 terminés avec 5 passes ou plus (dont deux pics à plus de 10 caviars), le meneur chalonnais reste un bon gestionnaire, malgré son jeu à risque et ses inspirations parfois déconcertantes. Également en progrès aux tirs par rapport aux trois dernières saisons, Tchicamboud s’établit comme l’un des baromètres de son équipe, aux côtés de Blake Schilb : lorsqu’il est sous la barre des 10 d’évaluation, Chalon a toujours perdu ; alors que dans le cas contraire, l’équipe de Greg Beugnot est systématiquement ressortie avec la victoire au bout. Même si ses coups de gueule font parfois du bruit, ce leader assumé n’en reste pas moins capable de débloquer des situations compliquées (14 points, 5 rebonds, 6 passes dans la victoire sur le fil contre Poitiers par exemple). Alors que l’Élan Chalon retrouve peu à peu des couleurs et se battra dans les prochaines semaines pour accrocher un maximum de victoires en Euroleague, nul doute que leur capitaine jouera un rôle important dans les performances de l’équipe, qui voudra se rapprocher de son exceptionnelle saison dernière.

Photo : Sébastien Meunier

4 – Amara Sy (ASVEL, 2e ex-æquo avec 5v – 2d) : 13,6 points à 48,1%, 6,1 rebonds, 2,7 passes, 1,4 contre et 2,6 balles perdues pour 14,9 d’évaluation en 33 minutes.

Deux Villeurbannais parmi les quatre premiers ? Après une préparation loupée, on ne s’attendait en fait pas à ce que les joueurs de Pierre Vincent débutent aussi bien la saison, avec notamment des succès sur Chalon ou Paris. Amara Sy est loin d’être étranger à ces bons résultats, puisqu’il n’est, par exemple, jamais descendu sous la barre des 10 points depuis le match d’ouverture. Régulier et toujours aussi polyvalent, le roi du streetball français reste une des valeurs sûres de notre Pro A, aussi bien offensivement que défensivement. À titre d’exemple, on peut noter qu’il demeure sans doute le joueur capable de limiter au mieux le rendement d’un Blake Schilb qu’il a tenu à 4/11 aux tirs et 3 balles perdues lors de leur confrontation cette année. L’Amiral a également apporté à son équipe sa force de percussion de l’autre côté du terrain, avec 17 points à 8/13 et 5 fautes provoquées contre Cholet ou encore 19 points à 8/12 et 6 fautes provoquées contre Orléans. À chaque fois, la victoire était au bout et, si les opportunités personnelles ne se présentent pas, Sy sait également créer et jouer pour ses partenaires, comme en témoignent ses 4 rencontres sur 5 à 3 passes ou plus sur les autres matchs. Pour résumer, à l’ASVEL, il se charge de tout : 2e marqueur, rebondeur, passeur et intercepteur de son équipe, il en est, en plus, le meilleur aux contres ainsi qu’aux fautes provoquées ! C’est donc peu dire qu’il joue un rôle crucial dans le dispositif de l’ancien technicien de Bourges. Sur une courbe ascendante sur les quatre dernières rencontres (17,5 d’évaluation sur la période), il sera mis à contribution dans les prochaines semaines pour engranger les victoires contre Le Havre, Poitiers et Dijon, adversaires a priori à la portée des Villeurbannais.

5 – Alexis Ajinça (Strasbourg, 4e ex-æquo avec 4v – 3d) : 15,9 points à 54,5%, 5,5 rebonds, 0,6 passe, 0,9 interceptions et 3,1 balles perdues pour 15 d’évaluation en 24 minutes.

Stabilité. Voilà un mot qui ne nous venait pas forcément à l’esprit à l’idée d’évoquer le parcours d’Alexis Ajinça, surtout ces dernières années. Après deux matchs très réussi en plein lockout la saison dernière sous le maillot du HTV, il avait quitté le Var avec pour espoir de décrocher à nouveau un strapontin dans la grande ligue. Las, il était revenu en Pro A sous le maillot de Strasbourg, recommençant là encore le chantier qu’il avait entrepris quelques semaines plus tôt. Cette fois-ci, l’immense pivot de la Sig semble ne pas avoir reproduit la même erreur, et a privilégié la continuité. Sous les ordres de Vincent Collet, l’ancien Palois livre à nouveau un exercice de grande qualité, tandis que son équipe réalise elle aussi un bon début de championnat. Plutôt en réussite aux tirs, l’international reste cependant légèrement timide en défense, avec moins d’un contre en moyenne par match, ce qui est bien loin de ses standards, lui qui avait illuminé la Semaine des As 2008 contre Nancy avec 7 contres. De même, son apport au rebond s’avère pour le moment irrégulier, puisqu’il a signé 4 matchs à 7 rebonds ou plus alors qu’il n’en a pas collecté plus de 3 à chacune des autres rencontres. Malgré tout, Ajinça pèse véritablement sur les défenses, où ses longs segments sont toujours déconcertants pour l’adversaire. Dans la défaite de son équipe à Poitiers, le pivot a, en tous les cas, fourni son match référence cette saison : 26 points à 8/13 et 7 rebonds pour 28 d’évaluation en 31 minutes. Il devra donc reproduire se genre de performance s’il veut retrouver le maillot de l’équipe de France, comme il l’a confié le mois dernier.

6 – Marc-Antoine Pellin (Orléans, 14e ex-æquo avec 2v – 5d) : 9,3 points à 62%, 3,3 rebonds, 7,1 passes, 2 interceptions et 3,3 balles perdues pour 15,6 d’évaluation en 31 minutes.

Quel début de saison pour le lutin orléanais ! Si son équipe connait un début de saison très moyen sur le plan comptable, Marco Pellin n’a pas grand chose à se reprocher sur ses 7 premiers matchs de championnat. Pour preuve, le micro-meneur présente tout simplement ses meilleurs chiffres en carrière dans toutes les catégories statistiques ! Points, passes, rebonds, adresse, interceptions, tout y passe ! Toujours aussi hyperactif en défense, il apporte cette année beaucoup plus au scoring tout en gardant sa très belle vision du jeu et son excellente qualité de passe. Même s’il gaspille parfois les ballons qui lui sont confiés (3,3 balles perdues en moyenne), il est en train de corriger le tir (2 balles perdues en cumulé sur les deux derniers matchs). Au sein d’un collectif orléanais qui n’a pas encore donné la pleine mesure de son potentiel, l’ancien Roannais donne en tout cas son maximum pour son équipe et sa ville, lui qui est originaire du Loiret (il est même né à Orléans) et qui a fait toutes ses gammes dans les équipes de jeunes de la région. Pour le moment, il est d’ailleurs très adroit, préférant assurer ses tirs plutôt que de forcer, et il laisse ainsi venir le jeu à lui, sans sur-jouer. Sans un match loupé contre Le Havre, lors de la 3e journée (4 points à 1/6, 4 d’évaluation), le champion de France 2007 présenterait une moyenne de 17,5 d’évaluation, avec une régularité métronomique, puisqu’il n’est jamais descendu sous la barre des 15 sur les autres rencontres. Contre Le Havre lors de la dernière journée, Pellin a fourni un match référence avec 17 points (son record en Pro A) à 7/11 et 9 passes pour 26 d’évaluation. Aux côtés de Brian Greene et Caleb Green, il reste un homme de base du système de Philippe Hervé, et il sera donc mis fortement à contribution lors des prochaines rencontres pour confirmer le regain de forme de l’OLB entrevu la semaine dernière.

Photo : Sébastien Léger

7 – Karim Souchu (Cholet, 4e ex-æquo avec 4v – 3d) : 12,1 points à 61,5%, 3,9 rebonds, 1,9 passe, 0,6 interception et 0,9 balle perdue pour 14,7 d’évaluation en 27 minutes.

La belle histoire du côté des Français en ce début de saison. Arrivé initialement à Cholet en tant que pigiste médical de l’intérieur Romain Duport, Karim Souchu a fait plus que suppléer le jeune Français. Avec une adresse impressionnante aussi bien à deux points que derrière l’arc, il a su porter son équipe vers de précieux succès, affichant 16,5 d’évaluation dans les victoires du CB. Egalement présent au rebond et ne perdant que très peu le ballon, ses bonnes performances ont poussé l’entraîneur Jean Manuel Sousa  a couper l’américain Edwin Ubiles pour pouvoir conserver l’ancien étudiant de Furman. MVP de la 6e journée grâce à ses 28 d’évaluation dans la victoire de son équipe contre Nancy, il signe là un vrai retour en Pro A par la grande porte, après une dernier exercice mitigé, passé entre Roanne et Le Havre. Heureux de pouvoir enfin bénéficier d’un peu de stabilité, l’ancien Villeurbannais exploite au maximum les minutes qui lui sont attribuées par son coach, et entend bien ne pas s’arrêter là. Après un début de saison réussi dans cette année de transition qui fait suite au départ de nombreux cadres, dont Erman Kunter et Randal Falker par exemple, le Cholet Basket voudra en effet poursuivre sur cette lancée et accrocher une place en playoffs. Cela passera forcément par des bonnes performances de son ailier français, qui se rappelle au bon souvenir de sa première saison de Pro A, en 2003-2004, sous le maillot de l’ASVEL.

8 – William Gradit (Roanne, 9e ex-æquo avec 3v – 4d) : 12,8 points à 46,9% dont 41,7% à 3 points, 2,7 rebonds, 1,3 passe, 1,3 interception et 1,5 balle perdue pour 10,5 d’évaluation en 29 minutes.

Cette fois ça y est, William Gradit a définitivement passé un cap, et s’établit dès lors comme l’un des Français référencés de l’élite. Au sein d’un effectif roannais renouvelé dans sa totalité à l’intersaison, le Coyote fournit un début de saison bien au-delà de ses standards des années précédentes. Bien plus impliqué offensivement par Luka Pavicevic que dans ses anciennes équipes, l’ancien Espoir parisien semble enfin trouver ses marques en attaque. En témoignent ses 23 points à 9/15 contre Orléans, ou encore ses 16 points à 7/15 contre Le Mans. Toujours aussi coriace en défense et concerné par les autres secteurs de jeu (2,7 rebonds et 1,3 passe), il se montre également adroit derrière l’arc, qualité que l’on ne lui connaissait pas jusqu’alors. Et malgré ces responsabilités accrues, ce n’est pas pour autant qu’il gaspille plus de ballons qu’auparavant, avec moins de deux balles perdues en moyenne par match. Alors que son équipe commence à peine à trouver ses automatismes, nul doute que son apport s’avérera encore une fois précieux lors des prochaines rencontres pour une Chorale qui veut maintenant lorgner vers le haut du classement.

Photo : Olivier Fusy

9 – Nobel Boungou Colo (Limoges, 9e ex-æquo avec 3v – 4d) : 11,6 points à 46,8%, 6 rebonds, 0,9 passe, 2 interceptions et 2,4 balles perdues pour 12,9 d’évaluation en 25 minutes.

La surprise du chef ? S’il est vrai que Nobel Boungou Colo avait ces dernières années montré de belles choses sous les maillots toulonnais et manceaux, on ne s’attendait pas à retrouver l’ancien Blésois à pareille fête. Après une fin de saison dernière de qualité au sein du CSP, l’ailier français a passé la sur-multipliée cette année sous les ordres de Panagiotis Giannakis. Précieux en défense et très doué au rebond grâce à ses très belles qualités athlétiques, « Nobeezy » n’en demeure pas moins un attaquant de qualité quand il est dans un bon jour. Et il semblerait qu’en ce début de championnat, les bons jours se suivent pour le Limougeaud, en particulier lors des trois derniers matchs, où il a encore franchi un palier : 17,7 points à 53%, 6,3 rebonds, 1,3 passes et 4 interceptions pour 21,3 d’évaluation en 30 minutes de temps de jeu ! Décisif dans la victoire sur le fil de son club dans le derby contre Poitiers, il a signé lors de cette rencontre le record d’interceptions de la saison, avec 8 balles volées. Alors que tout le club limougeaud apprend peu à peu à assimiler les principes de jeu du technicien grec, il semblerait que Boungou Colo ait eu un apprentissage accéléré de sa méthode, ce qui pourrait lui conférer un nouveau statut s’il continue sur cette lancée…

Photo : Damien Mingot

10 – Rudy Gobert (Cholet, 4e ex-æquo avec 4v – 3d) : 7,4 points à 81%, 4,4 rebonds, 0,2 passe, 0,8 interception, 1,6 contre et 0,8 balle perdue pour 12,4 d’évaluation en 18 minutes.

Attention, pour terminer notre classement, nous retrouvons LE grand espoir actuel du basket français. Nouvelle pépite sortie de la pépinière à talent choletaise, Rudy Gobert a franchi un cap cette saison et est de plus en plus responsabilisé par son nouveau coach, Jean Manuel Sousa. Titulaire à chacune des rencontres qu’il a joué (il soigne actuellement une entorse de la cheville contractée à l’entraînement), son temps de jeu est allé crescendo au fil des matchs, et ses performances ont fait un joli bond en avant par la même occasion. Après deux premiers matchs plus en retrait, le jeune pivot international a en effet posté 8 points, 4 rebonds et 2 contres pour 14 d’évaluation en 15 minutes contre Le Havre lors de la 3e journée, avant de confirmer contre Villeurbanne le match suivant avec 8 points, 9 rebonds et 2 contres pour 16 d’éval en 30 minutes. Mieux, lors de la rencontre qui suivit, il a tout simplement battu ses records aux points et à l’évaluation, avec un temps de jeu là encore conséquent : 17 points à 8/9, 7 rebonds et 3 contres pour 25 d’évaluation contre Poitiers (vous pouvez voir les highlights de sa rencontre ici). Si l’on espère que sa blessure ne le freinera pas dans son élan, on ne peut qu’être impressionné par la facilité déployée par ce long intérieur vertical. Avec seulement 4 tirs loupés depuis le début de saison, c’est peu dire que le Choletais ne gaspille pas les munitions qui lui sont données, montant au dunk le plus souvent possible (1,4 par match, 3e de Pro A). Ses longs segments lui permettent également d’apporter une vraie force de dissuasion en défense, où il peut stopper  à peu près n’importe qui quand il est bien placé (1,6 contre, 3e de Pro A là encore). À son retour, il lui faudra donc confirmer ses beaux flashs en enchaînant les prestations solides sur le reste de la saison, avant de peut être déjà nous quitter…


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