Arrivé au Havre cet été en lieu et place de Michael Thompson, qui a préféré s’engager avec l’Asvel, le meneur américain D.J. Thompson réalise un début de saison timide avec le club normand. Après sept rencontres de Pro A, l’ancien joueur de l’AEK Athènes ne tourne ainsi qu’à 6 points (à 35% au tir), 3 passes et 2,8 rebonds de moyenne en 25 minutes. Un rendement insuffisant pour un meneur américain sur lequel Le Havre a beaucoup misé dans son opération maintien.
« On ne va pas se mentir, sur les derniers matchs, les performances de D.J. ne sont pas à la hauteur de ce qu’on peut attendre d’un meneur américain », ne reconnaît son coach Éric Bartecheky, dans les colonnes de Paris Normandie. « Et ce, aussi bien en termes de scoring, que de créativité et d’agressivité face au panier. Il n’est pas normal qu’un jeune comme Gédéon Pitard, même s’il le mérite, dispose d’autant de temps de jeu. »
Le jeune meneur JFL joue ainsi en moyenne 21 minutes par match, contre 9 la saison passée. Actuellement relégable, le STB ne peut pas se permettre de continuer ainsi la saison et espérer se maintenir sans un meneur américain performant. De là à envisager de le couper dans les semaines à venir ?
Conscient de ses lacunes, Thompson ne se cache pas et assume. Il sait qu’il doit mieux faire.
« Je me dois de mieux jouer. Après mes deux bons matchs à Boulazac et face à Nanterre, les défenses adverses se sont adaptées à mon jeu et depuis, c’est difficile. Mais ce n’est pas une excuse. Il faut que je m’améliore. Je me mets du reste la pression chaque jour pour y parvenir. »