Touché à la cheville au début du mois de novembre, à l’entraînement, Rudy Gobert a retrouvé le chemin de la compétition le week-end dernier, après deux semaines passées aux soins. Un soulagement pour le jeune pivot, même s’il doit encore retrouver le rythme et des automatismes.
« Sur un plan personnel, j’étais content de revenir », confie-t-il dans un entretien accordé au quotidien régional Ouest France. « Ça m’a vraiment fait plaisir de rejouer. Physiquement, ça allait, je m’attendais à pire. Je n’étais pas au top du top, et là, temps en temps, j’ai encore un peu mal au niveau des déplacements, mais ça revient bien. »
Le jeune international se réjouit également du bon début de saison de son équipe, malgré de très nombreux changements survenus cet été, et en ce début de saison.
« Franchement, pour une équipe qui a connu vraiment beaucoup de changements, je trouve qu’on est pas mal du tout. On est à 5 victoires et 3 défaites en championnat : le bilan comptable est plutôt bon, surtout vu le contexte donc, et tout reste possible en coupe d’Europe. En plus, je pense que ça va aller de mieux en mieux car, collectivement, le groupe monte encore en puissance. »
Enfin, le prospect qui figure actuellement dans le Top 10 de la future draft NBA se confie sur le sujet.
« Cette année, quand je suis sur le terrain, je ne m’occupe vraiment pas de ce qu’il y a autour. Je joue, point final. L’année dernière, ça me mettait plus de pression sur les épaules. L’essentiel des Français passés en NBA ou y évoluant actuellement sortent du centre de formation choletais. Quand on regarde les joueurs français draftés de tout temps, c’est vrai que c’est Cholet qui en a formé le plus. Ce n’est forcément pas un hasard. Mais en réalité, quand j’ai choisi de venir ici, je n’avais pas calculé de partir peut-être un jour en NBA. Jean-François (Martin) m’a inspiré confiance, et puis je n’avais beaucoup d’autres options. Mais je ne regrette pas du tout ! »