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Les quatre vérités de Joffrey Lauvergne

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Il y a plus d’une semaine, Joffrey Lauvergne (2m10, 21 ans) a quitté l’Élan Chalon. Sans explications. Michaël Rigollet du Journal de Saône et Loire l’a interrogé. Avec son franc-parler habituel, le néo Valencian met les choses au clair.

Si, dans un premier temps, le jeune intérieur réfute le fait qu’il soit parti suite à une altercation avec un coéquipier ayant eu lieu lors de Chalon – Berlin en Euroleague, l’ancien pensionnaire de l’Insep affirme ensuite qu’un accrochage a définitivement lancé le processus de son départ.

« Disons que Berlin, c’était juste la goutte d’eau qui a fait déborder le vase. J’étais arrivé à un point de non-retour. Vous ne saurez pas pourquoi car je n’ai pas envie de foutre la m… par respect pour le club. »

Comme Malcolm Delaney, un ami de Lauvergne, le natif de Mulhouse n’a pas hésité à viser son ancien coéquipier, Steed Tchicamboud.

« Steed, au moment où l’on rentre sur le terrain ou dès qu’on parle de basket, je le déteste. Et c’est réciproque d’ailleurs. Je ne déteste pas le joueur mais la personne qu’il est. [...] J’ai clairement eu l’envie d’en venir aux mains à plusieurs reprises avec lui. Mais encore une fois, ce n’est pas la raison de mon départ. L’an dernier, on a gagné trois titres, ça ne nous a jamais empêchés de jouer ensemble. »

Steed Tchicamboud et Joffrey Lauvergne (photo : Antoine MUZARD)

Le fils de Stéphane Lauvergne remercie ensuite certains de ses anciens coéquipiers, des membres de l’organisation, du staff, les fans mais pas Gregor Beugnot.

« Je ne veux rien dire sur le coach. Je ne veux pas entrer dans le jugement et la critique car je suis un joueur et pas un entraîneur. Il a plus de 50 ans et je ne changerai rien à sa carrière, ni à sa manière de voir les choses… Après, c’est vrai que je n’étais pas satisfait de mon temps de jeu ni de mon utilisation. 

[...] M’entraîner une heure par jour parce qu’il faut que les cadres récupèrent, ça ne me convenait pas. Je me suis pris en main. J’ai même payé quelqu’un pour qu’il me prenne mes rebonds pour des séances de tirs. Mais l’intensité, le jeu, tout ça… On ne peut pas le remplacer. Les Yougos s’entraînent parfois six heures par jour, même les veilles de match. »

Retrouvez l’intégralité de cet entretien, ainsi que les réactions de Gregor Beugnot et Steed Tchicamboud, en cliquant ici.


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