À Limoges, le début de semaine a été animé après le coup de sang de Raphaël Desroses. Le joueur a ainsi été reçu par le président limougeaud, Frédéric Forte. Pour donner sa version des faits, à froid, et s’expliquer.
« On a souhaité le recevoir à froid par rapport à son attitude qui… n’était pas conforme à celle d’un professionnel. Je voulais connaître sa version, comprendre », détaille ainsi Frédéric Forte dans Le Populaire du Centre. « (…) On a pris le temps de la réflexion. On a prévu de se revoir la semaine prochaine. Rien ne sortira de ce que l’on s’est dit », continue le président, visiblement secoué par cette affaire. «C’est compliqué ces histoires. Dans ma carrière de joueur, comme dans celle de dirigeant, je n’ai jamais vu ça. »
« Ce qu’il s’est passé samedi est de ma faute (…). Il y a des moments pour parler et pour l’instant ça n est pas encore le moment pour moi. »
« Il ne fait pas de fixation sur Giannakis, il respecte le coach, mais il éprouve un mal être par rapport aux résultats de l’équipe et à son rôle sur le terrain. Il ne dit pas que la méthode du coach est mauvaise, mais il ne se retrouve pas dans le jeu de l’équipe. Le constat général, c’est qu’il existe une incompatibilité entre Raphaël et la façon dont l’équipe a été construite. »