Battu lundi soir à Poitiers (78-72), Lyon-Villeurbanne a enchaîné un quatrième revers de rang en déplacement. Depuis le déplacement à Chalon, le 10 octobre dernier, l’Asvel ne s’est pas imposée loin de ses bases. Ce qui laisse encore plus de regrets après la défaite dans le Poitou. Car face au PB86, l’Asvel avait les moyens de l’emporter. Mais, comme au Havre la semaine précédente, les Villeurbannais ont craqué. Trahis par les pertes de balles. Dont 10 pour le seul Edwin Jackson en deux rencontres au Havre et à Poitiers (sur 27 d’équipe), bien ciblé par les défenses adverses.
« On oublie que, quand on est sur le terrain, on ne fait pas ce que l’on veut. Ce n’est pas la playStation ! Edwin qui, ne l ’oublions pas , est notre « étranger », est désormais « chassé » et c’est plus dur pour lui. Il faut qu’il progresse pour tirer parti de ça et passer un peu plus la balle…» explique ainsi l’entraîneur villeurbannais Pierre Vincent dans les colonnes du Progrès.
De son côté, Amara Sy regrette surtout que son équipe n’ait pas réussi à s’adapter à l’opposition, pour faire basculer le rapport de force.
« On n’a pas su jouer avec notre tête… »