Non, T. J. Campbell n’est pas Bobby Dixon. Son coach, Jean-Louis Borg, n’a pas hésité à le rappeler cette saison. Maintes fois, ce petit meneur scoreur est passé au travers. Mais voila deux matchs consécutifs que l’ancien joueur de Portland (NCAA) cartonne en EuroChallenge.
Lors de la première victoire de la JDA en EuroChallenge contre Medias la semaine dernière, il a compilé 24 points à 8/11 – dont 6/6 à 3pts ! – et 4 passes décisives en 33 minutes. Bien que sorti pour 5 fautes à 3 minutes de la fin chez le Khimik Yuzhny – et que Dijon a cette fois perdu -, il a de nouveau réalisé un 100% derrière l’arc (4/4) pour terminer à 14 points, 6 passes et 4 rebonds en 29 minutes.
« Depuis le lycée, j’ai confiance en mon shoot », expliquait-il au Bien Public la semaine dernière. « J’étais décrit comme un bon shooteur. Sur le dernier match, tout s’est bien passé et, dès qu’une bonne occasion se présente, je continuerai à prendre ma chance. »
En EuroChallenge, le meneur états-unien reste donc sur un 10/10 derrière l’arc. Dans cette compétition, il tourne à 70% (16/23) dans cet exercice ! En Pro A, l’ancien coéquipier de Quinton Ross (Boulazac) chez les Canton Charge n’est pas aussi adroit : 9/26, soit 34,6%. Il faut dire qu’il juge le championnat comme étant difficile.
« C’est dur. Je viens de D-League et ç’a été difficile car il y a beaucoup de différences au niveau du jeu. Mais je pense comprendre de mieux en mieux la façon de jouer. »
Il faudra pourtant qu’il soit plus adroit pour combler les lacunes de la JDA dans ce secteur et parvenir à être décisif en fin de match, comme il le souhaite. Car pour le moment, son impact est vraiment limité (8,2 points à 38,1%, 3,2 pds pour 2,1 bps, 2,2 rebonds et 3,2 fps. pour 7,2 d’évaluation en 27 minutes). D’autant plus qu’il est avant tout connu pour ses facultés offensives.