Cette saison, après un exercice 2011/12 à Châlons-Reims gâché par une fracture du scaphoïde (2 points et 1,3 rebond de moyenne en 4 matchs de saison régulière), Olivier Kolb (2m05) joue à Quimper, en Nationale 1. L’Alsacien n’est pas aussi dominant (5,2 points à 48,9% et 5,1 rebonds pour 7,5 d’évaluation) qu’il y a deux ans à l’Ada Blois (12 points à 61,1% et 5,6 rebonds pour 14,4 d’évaluation).
À 25 ans, après avoir changé de club chaque saison, l’ancien joueur de Mulhouse, Dijon (2004/08), Prissé-Mâcon (2008-2009, NM1) ou encore Châlons-en-Champagne (NM1, 2009/10), pense à sa retraite professionnelle, comme il l’a confié à L’Alsace.
« Chaque année, c’est la même chose, l’incertitude de trouver un nouveau club, le stress du déménagement. Il faut repartir de zéro et ce n’est pas toujours facile. Ça peut sembler paradoxal, mais la précarité des sportifs de haut niveau, ça existe ! Nous n’avons pas à nous plaindre des salaires, mais nous n’avons en revanche aucune certitude d’une saison à l’autre. Et j’avoue que j’en ai un peu assez. »
Celui qui a débuté à l’AU Schiltigheim pourrait ainsi continuer en NM2 dans l’un des nombreux clubs alsaciens qui évoluent à ce niveau – le BC Gries-Oberhoffen l’a déjà contacté – et entamer une carrière d’agent immobilier. S’il n’a pas hésité à rejoindre l’Ujap après avoir eu des propositions de Rouen, de Charleville-Mézières et de Bordeaux, il n’est pas satisfait de sa saison.
« Je ne me retrouve pas forcément dans le jeu mis en place, et je n’arrive pas à m’exprimer comme j’ai pu le faire par le passé. »
Reverra-t-on Olivier Kolb sur les parquets professionnels après cette saison ?