1 point à 18% (22% à 3 points), 0,8 passe pour 0,8 balle perdue et 0,4 rebond pour 0,2 d’évaluation en plus de 8 minutes. Telles étaient les statistiques de Kenneth Grant Junior (1m88, 30 ans) avant la victoire de Nancy contre Limoges samedi soir (90-72). À la mi-temps, l’arrière américano-suédois était d’ailleurs sur ces mêmes bases avec un score vierge.
Mais, enfin, l’ancien joueur de l’Hermine de Nantes s’est lâché. En deuxième mi-temps, l’ancien minime de l’Élan Béarnais a passé 14 points à 4/6 à la défense du CSP.
« J’espère que ce match va me faire du bien », espère l’international suédois dans L’Est Républicain. « Limoges était en zone. On a bien fait d’aller jouer à l’intérieur, car cela a libéré des espaces à l’extérieur. Mes coéquipiers ont réussi à me trouver à l’opposé. J’en ai mis un et j’ai trouvé un petit rythme. Quand vous marquez deux ou trois paniers à trois points de suite, vous avez l’impression que vous ne pouvez plus rien rater. [...] C’est vrai que je n’avais pas fait une telle série depuis un petit moment et j’espère que ce match va me faire du bien… »
Un retour en forme de celui qui tournait à 9,1 points et 2,9 pds avec le Sluc l’année du deuxième titre (2010/11) ne serait pas de trop.
« Kenny a été essentiel et il est un joueur essentiel de notre équipe », reconnaît Jean-Luc Monschau. « N’oublions pas que c’est avec un Kenny Grant au niveau où il a été ce soir (samedi, ndlr) que nous avons été champions de France en 2011. C’est un vrai shooteur, il est capable de faire abstraction d’une mauvaise série. »
Les Lorrains sont d’ailleurs remontés à la dixième place du classement (4v-6d) bien qu’ils possèdent le même bilan que Dijon, premier relégable.