Malgré les nombreux doutes émis par les observateurs après une préparation ratée (1 victoire pour 9 défaites), l’ASVEL a débuté sa saison de fort belle manière en allant gagner à Chalon, 72-71, au nez et à la barbe de l’équipe phare de la saison dernière. Loin de se laisser emporter par ce premier succès, le coach des villeurbannais, Pierre Vincent, a exprimé sa prudence, au moment de recevoir Boulazac, dans les colonnes de Sud Ouest.
Le coach des françaises médaillées d’argent au JO admet volontiers que la préparation a été compliquée.
On a eu des hauts et des bas durant la préparation, avec beaucoup de joueurs blessés et en perdant quasiment tous nos matchs contre des équipes de Pro B. L’équipe est en reconstruction, avec l’intégration de pas mal de jeunes joueurs. La semaine précédant la reprise avait néanmoins été bonne puisque j’avais récupéré un groupe au complet.
Alors que Boulazac avait réalisé une préparation de haut niveau (10 victoires pour 1 défaite), il tient à relativiser l’importance des matchs de pré-saison.
La préparation reste la préparation. Les Boulazacois ne se sont peut-être pas assez méfiés. Le vrai révélateur du niveau de jeu d’une équipe, c’est le championnat.
Cependant, il est hors de question pour lui d’enterrer le BBD.
J’espère que le BBD ne va pas se réveiller face à nous. C’est une équipe qui n’a pas beaucoup changé. Malgré leur défaite face au Havre, ils sont sur leur dynamique positive de la montée.