La Palio avait une nouvelle fois répondu présent ce soir à l’occasion de la réception du BCM Gravelines-Dunkerque. L’avant-match fut d’ailleurs l’occasion de fêter la sélection pour le All Star Game du pivot vedette du BBD, Darryl Monroe.
Début de match décomplexé avec des actions menées de manière très rapides et des prises de risques importantes mais payantes pour les deux équipes (8-9 après 3 minutes). Dans ce début de match dans lequel les attaques prennent le pas sur les défenses, Cyril Akpomedah (9 pts à 3/5 de loin) s’illustre tout particulièrement, sanctionnant les moindres largesses boulazacoises par son adresse extérieure. Intronisé dans le cinq de départ du fait de la blessure d’Amadi McKenzie, David Ramseyer (12 points) rentre lui aussi bien dans son match grâce à une belle relation intérieure périgourdine. La défense des locaux ne trouve pas les solutions pour contenir les banderilles du BCM et voient ces derniers compter 9 points d’avance en fin de période (18-27).
Les visiteurs profitent de l’entame de deuxième quart-temps timide des Aquitains pour accroître leur avantage et prendre une gros ascendant (18-37 après 3 minutes de jeu). Dans cette période difficile, Darryl Monroe (17 points) fait étalage de sa palette offensive et prouve qu’il mérite son nouveau statut d’All Star afin que son équipe ne soit pas submergée. Chaque balle perdue ou seconde chance est exploitée à 100% par une équipe nordiste emmenée par la vivacité de Yannick Bokolo (13 points et 7 passes) et l’adresse de Juby Johnson (11 points). La confiance est clairement du côté gravelinois comme l’illustre leur très bonne réussite à trois-points à la pause (7/12). La prestation offensive de Gravelines ne laisse aucun répit à une équipe de Boulazac qui commet de trop nombreuses erreurs et rentre au vestiaires avec un retard très important (31-54).
Les hommes de Sylvain Lautié parviennent à réaliser plusieurs stops défensifs au retour sur la parquet, laissant un peu d’espoir. Mais ils ne parviennent pas à trouver les solutions de l’autre côté du terrain, multipliant les ballons rendus à l’adversaire. Dans son registre favori, Ludovis Vaty (10 points) brille tout en toucher grâce à des mouvements parfaitement exécutés dos au cercle mais est rapidement sanctionné par les fautes. L’attaque du BBD balbutie son basket à l’image d’un Osiris Eldridge qui confond trop souvent vitesse et précipitation et aucun joueur ne parvient réellement à prendre le relais de Monroe pour mettre les points. Agressifs dans le bon sens du terme, les joueurs du BCM provoquent les fautes boulazacoises (5 fautes collectives après 4 minutes de jeu seulement) et stabilisent l’écart, grâce notamment à de superbes actions de leur meneur états-unien Buycks (20 pts et 5 passes). En deuxième partie de quart-temps, le BBD réussit de nouveaux des choses en attaque par l’intermédiaire de Mehdi Cheriet (8 points et 11 d’évaluation) mais ne réussit néanmoins pas à boucher l’écart (54-79).
Début de dernier quart-temps haché par les fautes et plutôt stérile où aucune des deux équipes ne fait preuve de réussite. La fin de match voit le BBD retrouver un peu de réussite à longue distance par Thomas Dubiez et Darnell Harris tandis que J.K Edwards (11 points et 4 rebonds pour 17 d’évaluation) impose son physique dans la raquette boulazacoise. A la faveur de dernières minutes mieux négociées, Boulazac comble une partie de son retard, mais de manière insuffisante pour espérer faire douter le groupe de Christian Monschau. Ces derniers repartent donc de Dordogne avec une victoire (80-92) assez probante en poche contre un adversaire du soir qui n’est pas parvenu à rééditer la performance de la semaine passée au Mans.