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MVP Ranking des Etrangers de Pro A n°2 : May un ton au-dessus, Diabaté à cent à l’heure

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1 (=) – Sean May (Paris-Levallois, 1er ex-æquo avec 7v – 4d) : 20,5 points à 63,2%, 7,9 rebonds, 2 passes et 1,8 balle perdue pour 23,5 d’évaluation en 33 minutes.

La force tranquille du PL continue son opération de démolition des raquettes de Pro A et garde donc, sans contestation possible, sa place de numéro 1 de notre classement. Sur les cinq rencontres qui se sont disputées depuis notre précédent ranking, le pivot parisien n’est toujours pas descendu sous les 17 d’évaluation et 54% de réussite aux tirs. Ses doigts de fée font toujours merveille et ce sont cette fois Strasbourg (22 points à 9/12, 11 rebonds et 2 passes pour 29 d’évaluation en 35 minutes) et Dijon (24 points à 7/12, 11 rebonds, 2 passes pour 29 d’évaluation, encore une fois, en 38 minutes cette fois-ci) qui ont payé pour voir jusqu’à quel point l’ancien de UNC était inarrêtable. L’entente entre lui et son compère Jawad Williams s’est encore bonifiée et en sus. May est également plus présent sous le cercle qu’auparavant (3 de ses 4 derniers matchs a 10 rebonds ou plus). Comment arriver à ralentir la machine ? Que faire pour contrer l’immense puissance de feu du Paris-Levallois ? Les prochains adverses doivent déjà faire des cauchemars…

Photo : Sébastien Meunier

Photo : Sébastien Meunier

2 (=) – Ricardo Greer (Strasbourg, 5e ex-æquo avec 6v – 5d) : 12 points à 49,5%, 7,8 rebonds, 4,9 passes, 1,3 interception et 1,9 balle perdue pour 18,5 d’évaluation en 34 minutes.

Toujours dauphin de May, Ricardo Greer est, contrairement au parisien, sur une mauvaise dynamique, puisque son équipe a enregistré un bilan de 3 défaites en 5 matchs depuis la 6e journée. Légèrement en baisse au scoring, la faute à une adresse fluctuante, le Dominicain a compensé par une (hyper)activité accrue au rebond (8,2 prises sur la période) tout en essayant de prendre soin au maximum des très nombreux ballons qui passent à chaque rencontre dans ses mains en or (1,6 balle perdue seulement en 35 minutes). Mais c’est surtout depuis 3 rencontres que le capitaine strasbourgeois semble plus en difficulté, puisqu’il affiche 8 points à 36% aux tirs sur la période. Alors, certes, il reste toujours aussi complet et apporte énormément à Vincent Collet et ses coéquipiers, mais le technicien alsacien sait mieux que quiconque à quel point son équipe est dépendante des prestations de son ailier. Attention donc pour Ricardo Greer et son équipe de ne pas se faire happer par la meute, car cette Pro A 2012-2013 ne pardonne pas, et le moindre faux pas peut avoir de lourdes conséquences. Il s’en est d’ailleurs fallu de peu pour que le leader charismatique de la Sig cède sa deuxième place à Ahmad Nivins

3 (+1) – Ahmad Nivins (Poitiers, 8e ex-æquo avec 5v – 6d) : 17,7 points à 67,3%, 6,7 rebonds, 0,6 passe et 2,1 balles perdues pour 19,9 d’évaluation en 32 minutes.

Déjà brillant individuellement il y a de ça 5 journées, l’intérieur poitevin grimpe en effet d’une place grâce aux bons résultats de son équipe. Sous l’impulsion de son leader, le PB 86 vient en effet de signer de très bonnes copies avec des victoires sur Nanterre, Villeurbanne et Le Havre, soit deux concurrents directs et une solide équipe de l’élite. Sur la période, l’Américain a été on ne peut plus régulier avec 5 matchs sur 5 à 17 d’évaluation ou plus grâce à une adresse exceptionnelle (69% !). S’il fallait faire ressortir une performance en particulier, on serait tenté de citer son très gros match au Havre (22 points à 11/15 et 6 rebonds) mais cela serait réducteur quant à l’importance que prend Nivins dans le dispositif de Ruddy Nelhomme. Alors que les deux autres renforts étrangers du PB sont branchés sur courant alternatif, la faute à une réussite fluctuante (40% pour Anthony Smith, 34% pour Justin Gray), le pivot pictavien demeure quant à lui une assurance tout risque sous le cercle. Blessé à la cheville ce week-end et arrêté jusqu’à nouvel ordre, il serait du coup intéressant de voir comment peut se débrouiller Poitiers sans son meilleur marqueur dans la peinture…

4 (NC) – Souleyman Diabaté (Nancy, 8e ex-æquo avec 5v – 6d) : 13,8 points à 47%, 4,3 rebonds, 5,5 passes, 2 interceptions et 3,2 balles perdues pour 16,5 d’évaluation en 35 minutes.

Sur les 4 premières rencontres du championnat, Souleyman Diabaté avait alterné le chaud et le froid (9,5 d’évaluation) mais, depuis, l’ancien Roannais a passé la deuxième ! Pour preuve, il n’est plus descendu sous la barre des 13 d’évaluation, et son équipe affiche un bilan positif de 4 victoires pour 3 défaites à partir de la 5e journée. Lors de cette dernière, le combo avait déjà impressionné tous les observateurs avec un match de très grande qualité offensivement, affichant un pourcentage au tir de haute volée pour un meneur tout en participant également dans les autres compartiments du jeu (26 points à 11/15, 6 rebonds, 5 passes et 3 interceptions pour 30 d’évaluation en 35 minutes). Par la suite, l’arrière du Sluc a encore fourni des matchs très solides grâce à une belle vision du jeu (7,4 passes en moyenne sur les 5 derniers matchs), illustrée par son record en carrière dans le domaine (15) le week-end dernier contre Boulazac ! Petit à petit, l’ancien élève fou-fou de Jacques Monclar et Jean-Denys Choulet s’assagit et commence à donner la pleine de mesure de son talent. À 25 ans, Diabaté parait plus maître de son sujet et se concentre sur la gestion du tempo au sein du collectif nancéien, alors que Jean-Luc Monschau l’utilise énormément (3 matchs sur 11 à 40 minutes de jeu ou plus). Pour situer le niveau de performance de l’Ivoirien, il suffit de noter qu’il est à l’heure actuelle 8e à l’évaluation de toute la Pro A, juste derrière un certain Antoine Diot

Photo : Eric Legrand

Photo : Eric Legrand

5 (+2) – Jawad Williams (Paris-Levallois, 1er ex-æquo avec 7v – 4d) : 16,9 points à 46,9%, 4,6 rebonds, 2,2 passes, 1,9 interception et 1,7 balle perdue pour 17,4 d’évaluation en 34 minutes.

Si on met le plus souvent en avant Sean May pour expliquer la qualité des prestations parisiennes, l’impact du capitaine Jawad Williams sur les performances de son équipe est au moins aussi important que celui de son coéquipier et ami. Ce n’est pas pour rien que nous l’avons élu récemment MVP de la 10e journée de Pro A. Stabilisateur et véritable pierre angulaire du dispositif de Christophe Denis, l’ancien joueur de Cleveland est pour beaucoup dans le bon début de saison parisien, et la route vers les sommets passera obligatoirement par la bonne forme de l’ailier américain. Capable de prendre feu à tout moment et à n’importe quelle distance, il représente un poison tel pour les défenses que celles-ci ne peuvent pas se permettre d’uniquement cibler Diot et May en défense. Créateur d’espaces pour ses coéquipiers sur la seule grâce de son magnifique poignet, Williams reste un joueur de très haut niveau du championnat (6e à l’évaluation) et un joueur charismatique de l’élite. Sil demeure aussi efficace sur la durée, le capitaine parisien peut espérer emmener son équipe tout en haut du classement, et peut être ensuite jusqu’au titre…

Photo : Sébastien Meunier

Photo : Sébastien Meunier

6 (NC) – Blake Schilb (Chalon, 1er ex-æquo avec 7v – 4d) : 12,4 points à 50%, 4,5 rebonds, 4,6 passes, 1,5 interception et 1,8 balle perdue pour 15,8 d’évaluation en 33 minutes.

Oublié volontairement de notre premier classement, Mister Blake retrouve cette fois-ci ses droits en entrant directement à la 6e place de ce deuxième MVP Ranking des meilleurs étrangers de Pro A. A l’image de son équipe qui peu à peu retrouve des couleurs en championnat, même si les défaites contre Roanne et Nanterre viennent de quelque peu stopper cet élan, le MVP de Pro A en titre reprend progressivement ses droits dans l’élite. Contre Cholet (19 points à 6/9, 5 rebonds et 4 passes) ou encore Paris (10 points, 5 rebonds, 11 passes), le couteau suisse a été essentiel à son équipe, et celle-ci ne pourra rééditer ses superbes résultats de l’an passé sans Blake Schilb à son top. Pour illustrer cet état de fait, on peut tout simplement remarquer que l’ailier américain est bien meilleur dans les victoires (18,6 d’évaluation) que dans les défaites (12,8 d’évaluation) de l’Elan. Si l’arrivée de Shelden Williams a redistribué les cartes dans le collectif de Gregor Beugnot , réduisant le rôle du leader chalonnais au scoring (12,4 points cette saison contre 16,4 l’an passé), Schilb et ses coéquipiers sont revenus en tête du championnat et nul doute que leur désillusion en Euroleague ne va que les booster encore un petit peu plus pour redevenir les terreurs de Pro A.

7 (-4)– Darryl Monroe (Boulazac, 14e ex-æquo avec 4v – 7d) : 15,3 points à 63,9%, 8,2 rebonds, 2,3 passes, 0,9 interception et 2,4 balles perdues pour 18,8 d’évaluation en 32 minutes.

Si Darryl Monroe perd du terrain dans notre classement, c’est dû aux mauvais résultats de son équipe depuis le précédent ranking (4 défaites en 5 rencontres) plus qu’aux strictes performances du roc du BBD. L’intérieur américain n’a en effet pas grand chose à se reprocher sur la période, tant ce n’est pas dans ses habitudes forcer (72% aux tirs depuis la 7e journée !). Mais on pourrait cependant se demander s’il ne faudrait pas justement que le numéro 15 boulazacois prennent davantage le jeu à son compte, et porte ainsi son équipe vers de précieuses victoires. Plus discret au rebond que lors des premières journées, Monroe doit composer avec les prestations irrégulières d’Osiris Eldridge et Justin Hawkins, ce qui en fait la cible numéro 1 des défenses adverses. Sylvain Lautié espère donc que ses extérieurs pourront apporter un plus gros danger à la périphérie afin de ne pas isoler encore un peu plus ses leaders Darryl Monroe et Amadi McKenzie.

Photo : Eric Legrand

Photo : Eric Legrand

8 (NC) – Dwight Buycks (Gravelines-Dunkerque, 1er ex-æquo avec 7v – 4d) : 17,4 points à 48,0% dont 40% à 3 points, 3,5 rebonds, 2,1 passes et 2,5 balles perdues pour 13,9 d’évaluation en 28 minutes.

Déjà, en préparation, cette arrière nous avait agréablement surpris en terminant plusieurs fois meilleur marqueur des siens. S’il a commencé la saison régulière plus discrètement (8,3 d’évaluation en 22 minutes après 3 matchs), Dwight Buycks est depuis reparti sur sa lancée, signant 6 fois 20 points ou plus lors des 8 journées suivantes. Mieux, lors des 5 dernières rencontres, l’Américain semble en fusion offensivement et enchaîne les cartons puisqu’il affiche des chiffres ahurissants depuis la 7e journée : 21,6 points à 52% aux tirs dont 50% à 3 points, 4,6 rebonds et 1,8 passes pour 16,6 d’évaluation en 32 minutes de jeu. Davantage responsabilisé par Christian Monschau, l’ancien joueur d’Ostende s’établit comme la première force de frappe gravelinoise, et cela réussit au BCM, qui vient de se hisser à hauteur de Paris, Chalon et Le Mans en tête du champîonnat. Même si Dwight Buycks dispose encore d’une belle marge de progression dans la direction du jeu, son association entre et Yannick Bokolo commence à fonctionner à plein régime, et arrêter ce backcourt très vif va devenir de plus en plus compliqué pour les défenses adverses…

Photo : Valentin Delrue

Photo : Valentin Delrue

9 (NC) – Marcus Goree (Cholet, 5e ex-æquo avec 6v – 5d) : 14,9 points à 48,5%, 5,2 rebonds, 2,3 passes et 2,3 balles perdues pour 14,1 d’évaluation en 34 minutes.

Sans doute le plus beau CV de toute la Pro A sur le papier. S’il n’a pas eu sa chance en NBA contrairement à ses compatriotes May ou Williams, Marcus Goree a par contre triomphé en Euroleague avec le Panathinaikos. Et malgré ses 35 ans, force est de reconnaître que l’ancien havrais n’a rien perdu de sa superbe. Au sein d’un effectif choletais qui réalise un bon début de saison, l’Américain est la première option intérieure du CB, tandis que son shoot extérieur peine pour le moment à faire mouche (23% derrière la ligne majorée pour presque 4 tirs à 3 points tentés par match) . Meilleur marqueur, rebondeur et plus gros temps de jeu de son équipe, l’intérieur reste essentiel à la bonne marche du collectif de Jean Manuel Sousa. Alors qu’il sert de guide à l’énorme espoir Rudy Gobert, Goree sait montrer à son élève comment détruire proprement une raquette de Pro A, comme il l’a fait contre Boulazac par exemple, signant 23 points à 8/13, 10 rebonds et 3 passes pour 30 d’évaluation en 36 minutes, une semaine après avoir collé 23 points, 6 rebonds et 3 passes à Chalon. Attention cependant à ne pas trop tirer sur la corde, puisque ses deux derniers matchs ont été bien plus compliqués (4,5 d’évaluation en 33 minutes). Il faudra donc que les extérieurs choletais, Terrell Everett et AJ Slaughter en tête, gagne en efficacité sur la durée pour préserver leur leader.

10 (NC) – Matt Howard (Roanne, 8e ex-æquo avec 5v – 6d) : 9,1 points à 55%, 6,2 rebonds, 1,2 passe, 1,3 interception et 0,9 balle perdue pour 14,0 d’évaluation en 24 minutes.

S’il y a bien un américain dont on se demandait quand il allait exploser, c’est bien lui ! Avec un tel pedigree universitaire avec Butler, on voyait en cet ailier polyvalent l’un des possibles tous meilleurs éléments du championnat. A l’image de son équipe, créé de toute pièce cette été, il a fallu du temps à Matt Howard pour s’adapter à la Pro A, mais la machine semble dorénavant bel et bien lancée. Depuis 5 matchs, l’Américain gâche peu (61% aux tirs, 50% à 3 points) tout en apportant dans tous les secteurs (11,2 points, 6,4 rebonds, 1,4 passes, 2,0 interceptions). Véritable homme à tout faire, il a en plus signé quelques performances de choix ces derniers temps, confirmant tout le bien que l’on pensait de lui, avec en sus une superbe gestion du ballon (moins d’une balle perdue par match). Après avoir fait mal à Dijon (13 points, 8 rebonds et 4 interceptions pour 24 d’éval en 30 minutes), Howard vient de mettre au supplice les villeurbannais vendredi (26 points, 11 rebonds et 3 interceptions pour un joli 32 d’évaluation en 37 minutes), emmenant cette fois-ci son équipe vers la victoire. Maintenant que la Chorale commence à trouver son rythme de croisière, il y a fort à parier que l’on reparlera bientôt de ce gentleman, qu’avait rencontré Olivier Fusy fin novembre.


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