Sans Paccelis Morlende, hospitalisé, l’Asvel débute avec le jeune Livio Jean-Charles dans le cinq de départ. Le premier quart-temps est d’ailleurs marqué par la présence de nombreux jeunes sur le parquet puisque Kingsley Pinda, pour sa première apparition cette saison, et Théo Leon rentrent très tôt en jeu. Et comme souvent, Edwin Jackson entame très bien la rencontre. Sur ses ailes, Villeurbanne prend rapidement le large face à une équipe de Nancy qui ne montre vraiment pas grand chose (21-9, 10e minute).
La rencontre est plutôt d’un faible niveau : Marcellus Sommerville tente bien de maintenir le Sluc à flots mais l’équipe nancéienne est trop apathique en cette première mi-temps pour espérer quoi que ce soit. À la pause, c’est logiquement que Nancy compte 17 unités de retard sur Villeurbanne (44-27, mi-temps). L’Asvel a notamment fait le trou grâce à un 8-0 en fin de deuxième quart-temps alors que les Lorrains n’arrivent pas à aligner deux possessions convaincantes.
Le troisième quart-temps est du même acabit : Nancy ne parvient pas à sortir la tête de l’eau. Le Sluc où seul Solo Diabaté surnage (23 points à 6/17, 5 rebonds et 5 bps pour 14 d’évaluation en 40 minutes). Une équipe lorraine en perdition avec seulement 3 passes décisives en 30 minutes, ce qui contraste totalement avec l’impression de rouleau compresseur que laisse ce soir l’Asvel. Edwin Jackson brille encore alors que Juice Thompson fait étalage de toute sa classe à la mène.
Le match est déjà joué dans le dernier quart-temps et Thomas Larrouquis en profite pour reprendre confiance en enquillant les paniers, alors qu’Amara Sy assure le spectacle. Villeurbanne gère parfaitement les dernières minutes et s’impose facilement 85 à 59.
Les Cougars ont terminé à 32,8% de réussite et ont perdu 16 ballons pour seulement 3 passes décisives, même si Jean-Luc Monschau affirme qu’ils en ont plus du double. En face, six joueurs ont atteint les 10 points (Uche, Amara Sy, Edwin Jackson, Larrouquis, Thompson et Abromaitis).