Après un début de saison poussif, Limoges va beaucoup mieux. Le CSP reste ainsi sur deux victoires de rang à domicile, dont la dernière face à Orléans, qui replace le club limougeaud à la onzième place de Pro A (six victoires – huit défaites) au moment de la trêve. De quoi rassurer Frédéric Forte, le président du CSP Limoges.
« Cela fait du bien ! Nous étions dans nos standards, sachant que notre objectif est le maintien », expliquait-t-il au Progrès avant le déplacement des siens à l’Asvel. « Mais, le souci, c’est que nous n’arrivions pas à gagner à « Beaublanc » (…) Quand le cadre est mis et la route tracée, il n’y a pas de raison de douter. Nous savions très bien qu’après avoir changé de méthode, tout n’allait pas se faire en un jour… «
Même si la méthode Giannakis a mis du temps à porter ses fruits, Frédéric Forte mesure toujours la chance que son club a eu d’avoir pu attirer un coach de classe mondiale.
« Sa venue est une chance, un honneur pour le club et les joueurs. Son système est plutôt rigoureux mais, dans ce cadre, les joueurs ont une certaine liberté. Et, quand on travaille cinq ou six heures par jour, il n’y a pas de raison que cela ne paie pas. (…) Des coachs comme Giannakis vous ouvrent des portes, vous apprennent une sorte de basket « universel ». Un basket où chaque ballon est important. Pour lui, et pour nous, une seule chose compte : Construire. »