En s’imposant hier soir face au Paris-Levallois (devant 5 900 spectateurs), Strasbourg a conforté sa place de leader de Pro A en compagnie du Mans et de Gravelines. Alors que la phase retour vient de débuter, le club alsacien est donc plus que jamais dans le coup pour se mêler à la lutte pour le titre, avec un effectif équilibré et complémentaire. Seul problème : les finances. Le direction avait d’ailleurs convoqué une conférence de presse pour évoquer la situation financière du club, peu avant la rencontre face au PL hier soir au Rhénus, pour évoquer le sujet.
Il manque aujourd’hui 150 000 euros dans les caisses alsaciennes pour boucler le budget de la saison en cours. Ce qui, à l’heure actuelle et compte tenu des finances, rend impossible la prolongation jusqu’à la fin de la saison du pigiste médical (de Maxime Zianveni) John Shurna, tant souhaitée par le staff strasbourgeois. Le désistement de nombreux partenaires en raison de la crise économique serait à l’origine de cette situation selon le président de la Sig.
« À cette date, il n’y aurait pas de prolongement de John Shurna », souligne le président alsacien Martial Bellon (propos relayés par L’Alsace). « La saison est difficile sur le plan du business et il manque aujourd’hui 150 000 euros pour boucler l’exercice et conserver John Shurna.
(…) On souhaite vraiment le conserver, on sait ce qu’il apporte à l’équipe (…). Mais il deviendrait le 11e joueur professionnel de l’effectif et ce n’était pas prévu dans les budgets. Même si on n’est pas dans une situation dramatique, on ne veut pas prendre de risques inconsidérés à ce niveau-là. On ne vit pas de promesses mais dans la réalité. On se bouge, on s’arrache et tout le monde est mobilisé. »
Les dirigeants alsaciens sont donc en première ligne pour tenter de trouver de nouveaux fonds auprès d’entreprises et des partenaires. De leur côté, les joueurs pourraient avoir une partie de la solution au problème : en effet, si ils remportent la Leaders Cup (du 15 au 17 février), le club se verrait remettre un chèque de 150 000 euros de la part de la LNB. Affaire à suivre.
