Après un début de saison compliqué (4 victoires en 12 matchs), la JDA Dijon est sur une dynamique très positive au cours des dernières semaines de compétition. En effet, lors des 6 dernières rencontres, l’équipe de Jean-Louis Borg est reparti à 5 reprises avec le gain du match.
Ces bonnes performances récentes ont permis à la JDA de se sortir de la zone trouble pour occuper à l’heure actuelle une confortable 8e place avec un bilan équilibré (9 victoires pour autant de défaites). Dans le même temps, le poste 4 américain Andre Harris monte lui aussi en puissance après une période marquée par des irrégularités dans les performances.
Jamais sorti du cinq de départ par son coach, l’ancien joueur de Lille a donné raison a son coach puisque, sur les six derniers matchs, il est beaucoup plus consistant (13 pts, 5,6 rebonds et 12,5 d’évaluation sur cette période) alors qu’il apparaissait plus quelconque auparavant (9,6 pts, 4,5 rebonds pour 8,8 d’évaluation sur les 12 premiers matchs).
Une corrélation peut clairement être mise en évidence entre la hausse du niveau de jeu d’Harris et le regain de forme de son équipe. Un hasard ? Probablement pas. Celui qui a découvert la France avec Saint-Étienne en NM1 est d’ailleurs la première option offensive de son équipe puisqu’il prend plus de 11 tirs par match, même si Jérémy Leloup est le meilleur marqueur du club avec 11,4 points (contre 10,7 pour son équipier états-unien).
Dans son sillage, Larry Owens semble également se montrer plus à son aise ces derniers temps (10,25 pts et 11,5 d’évaluation), de bonne augure pour une équipe dijonnaise qui peut légitimement tenter d’accéder aux playoffs après une belle série de victoires face à des équipes luttant pour le maintien (Boulazac, Poitiers et même Nancy et Nanterre, un peu moins en danger mais toujours dans des situations délicates).
Andre Harris, à droite et Larry Owens à gauche (Photo : Claire Macel)