C’était un match capital pour la suite de la saison du CSP. Une victoire et les Limougeauds pouvaient continuer à rêver de playoffs. Une défaite et le groupe de Panagiotis Giannakis se trouvait plongé dans la course au maintien. Face à une équipe d’Orléans privée de ses deux meilleurs joueurs (Marc-Antoine Pellin et Caleb Green), Limoges a finalement choisi la première option avec une victoire étriquée à l’extérieur.
Pourtant, le CSP aurait pu s’éviter toutes ces frayeurs. Auteur d’un superbe deuxième quart-temps (12-25), le promu s’était offert un beau matelas d’avance à la mi-temps (30-39), un écart encore accentué à l’aube du dernier acte (46-57). Mais, malgré ses 15 points d’avance à la 36e minute (52-67), Limoges n’a jamais réussi à tuer le match et s’est exposé à un retour en trombe de l’OLB qui lui a infligé un 13-1 en quelques instants (65-68, 38e minute). Toutefois, le CSP a fait preuve de belles vertus mentales sur la ligne des lancers-francs en fin de match pour sécuriser un succès déterminant.
Jon Brockman a notamment livré une performance exceptionnelle avec 15 points et 18 rebonds (son record cette saison) tandis que Kyle McAlarney a rajouté 18 points. Pour son retour dans le Loiret, Nobel Boungou-Colo s’est lui aussi distingué avec 15 points et 5 rebonds.
Du côté de l’OLB, les absences de Marc-Antoine Pellin et de Caleb Green se sont cruellement fait ressentir, malgré les efforts certains d’Antoine Eito (10 points, 2 passes) et Chris Hill (14 points, 3 rebonds, 6 passes) pour remplacer le premier cité. En revanche, Brandon Hunter (2 points à 0/2, 4 rebonds, 1 passe) a encore du travail à fournir pour atteindre le niveau de son prédécesseur. Il le faudra car c’est la Leaders Cup qui arrive le week-end prochain.
Jon Brockman (photo : Olivier Sarre)