Quatre jours après la fin de la Leaders Cup, et le succès du BCM Gravelines-Dunkerque en finale face à Strasbourg, l’heure est au premier bilan. Si quelques petites imperfections ont été notées (notamment en ce qui concerne l’éclairage ou la décoration de l’Aréna), le bilan semble largement positif à en croire les différents acteurs du basket français… et même européen, puisque Jordi Bertomeu, le directeur de l’Euroleague, s’est dit littéralement séduit par l’initiative de la LNB qu’il a qualifié de « meilleure nouvelle pour le basket français depuis dix ans ».
« Pour une première, c’est une réussite »
Reste désormais à savoir si l’expérience sera reconduite l’an prochain. La LNB devrait être fixée d’ici une quinzaine de jours, une fois le bilan (économique notamment) définitif dressé.
« J’ai aimé cette Leaders Cup, mais je ne suis peut-être pas objectif parce que j’aime venir à Disneyland Paris (sourire) », explique Vincent Collet, l’entraîneur de la Sig et sélectionneur national dans un entretien accordé à Sport24.com. « Je me faisais une joie de venir. C’était bien de tenter ce coup. J’ai toujours aimé cette compétition. Elle gagne encore à être faite dans cet endroit. Il est facile pour tout le monde de venir ici. C’est quand même Paris, c’est le plus commode. Je pense que c’est appelé à grandir. Pour une première, c’est une réussite. (…) Il faut sortir des sentiers battus pour susciter de l’intérêt. »
Du côté de la direction de Disneyland Paris, le premier bilan est positif. Néanmoins, Thierry Pedros, vice-président du parc d’attraction, n’en reste pas moins pragmatique et attend le bilan économique final.
« On a mesuré l’engouement », je suis optimiste, assure-t-il, via l’AFP. « On est très content de la manière dont ça se passe. J’ai le sentiment que ça a pris dès la première édition. (…) Il faut aussi que l’affaire soit à l’équilibre. On est bien parti. Mais tant qu’on n’a pas mesuré ce qui a été acheté en dehors de la salle on ne peut pas se prononcer. (…) Une salle en dur pour accueillir l’évènement ? Ça viendra peut-être un jour, mais il faut d’abord qu’on installe cette compétition dans la durée. On veut déjà voir si l’événement est un succès. »