Pour sa découverte de la Pro A, Jérémy Nzeulie effectue une saison plutôt encourageante au sein du backcourt de la JSF Nanterre (2,8 points à 41,5%, 1,3 rebond et 0,7 passe pour 3,4 d’évaluation en 12 minutes).
Photo : Claire Macel
Soumis à une rude concurrence avec les présences de Chris Warren, Trenton Meacham et Xavier Corosine, le jeune arrière français apprend le métier après une saison intéressante (4,7 points à 49,0%, 2,2 rebonds et 1,1 passe pour 4,4 d’évaluation en 14 minutes) en prêt à Bordeaux l’an passé.
En début de saison, le numéro 4 des banlieusards s’était vu donner sa chance (19 minutes de moyenne entre la 4e et la 9e journée) et en avait profité pour se montrer. Déjà bon en titulaire à Paris (11 points à 4/6 et 3 rebonds en 29 minutes), il avait confirmé le match suivant face à Nancy (12 points à 5/6, 3 rebonds, 2 interceptions en 26 minutes), signant sa meilleure évaluation en carrière (16).
Depuis, la montée en puissance de Meacham avait relégué le Français un peu plus loin dans la rotation de Pascal Donnadieu (moins de 5 minutes de jeu en moyenne entre la 10e et la 17e journée). Mais avec les soucis familiaux de David Lighty, Nzeulie se voit offrir une nouvelle chance de briller avec environ 16 minutes accordées par son coach.
Et le francilien a bien rendu au technicien nanterrien toute la confiance qui lui a été accordée en franchissant à nouveau ce week-end la barre des 16 d’évaluation contre Orléans. Avec 9 points à 3/3, 3 rebonds, 2 passes mais surtout 4 interceptions, il a une nouvelle fois prouvé qu’il avait la défense et l’énergie pour briller à terme dans l’élite. Et la JSF s’est imposée, remontant à la 7e place au classement. De quoi donner du crédit aux performances du jeune arrière français.