Après un début de saison extrêmement compliqué (1 victoire en 7 rencontres), le Tarbes Gespe Bigorre a su relever la tête et est actuellement sur une excellente série de 11 victoires pour 2 défaites. Le club pointe désormais à la 5e place avec un match de retard, à disputer ce soir contre le champion de France en titre, le Bourges Basket. Si les joueuses de Cyril Sicsic parviennent à l’emporter, elles passeraient Lyon au classement et se retrouveraient seules quatrième. En cas de défaite, s’étant imposées à l’aller face à Lyon, elles prendraient tout de même la 4e place de LFB à égalité avec l’équipe de Laurent Buffard.
Cette rencontre va être l’occasion pour Paoline Salagnac (1m76, 1984) de retrouver d’anciennes partenaires puisque la native de Tulle a joué sous les couleurs Tangos durant deux saisons de 2009 à 2011. La capitaine du TGB, actuellement en pleine bourre, réalise une très bonne saison avec 13,1 points, 3,5 rebonds et 2,8 passes décisives en moyenne par rencontre pour 11,4 d’évaluation. Pour La Dépêche, elle s’est confiée sur ce match et notamment sur la différence de jeu entre les deux formations, qui pourrait être la clé du succès d’un côté comme de l’autre.
« Cette semaine, on retrouve un peu le rythme de la Coupe d’Europe, il faut bien récupérer, on reçoit Bourges et c’est un match où l’on a rien à perdre. Bourges, c’est Bourges, mais je crois qu’on a des qualités pour peut-être leur poser problème. À nous de jouer sans pression, prendre les tirs, jouer, courir et prendre du plaisir, comme on a pu en prendre face à Arras. »
Dans ce genre de partie, le soutien du public pourrait la différence. Le Quai de l’Adour sera comble ce soir et pourra pleinement jouer son rôle.
« Oui, j’ai cru comprendre que ce soir, le Quai serait plein. C’est ce que l’on attend, jouer dans des salles comme cela, c’est que du bonheur. Bien sûr, on attend qu’ils nous poussent car on aura besoin de ce sixième homme mardi, et c’est peut-être cela qui fera la différence aussi. Jouer à l’extérieur, dans une salle pleine comme cela, ce n’est jamais facile, même si elles ont l’expérience, cela peut nous aider et nous pousser dans les moments difficiles ou nous donner confiance. »