Alors que les huitièmes de finale de la Coupe de France s’étaient essentiellement déroulés mercredi dernier, ils se sont terminés seulement hier soir par la victoire du Paris-Levallois sur Rouen. Mais la meilleure performance de ce tour de Coupe s’est incontestablement déroulée le 27 février, qui a vu Sorgues, pensionnaire de Nationale 1, triompher de l’un des mal classés de Pro B, Bordeaux, sur le score de 98 à 93.
C’est en effet à cette occasion que Ryan Zamroz a sorti une performance exceptionnelle pour un extérieur. Avec 39 points (à 12/17 aux tirs dont 8/11 à 3 points), 2 rebonds, 5 passes et 7 fautes provoquées pour 43 d’évaluation en 35 minutes, l’arrière américain du SBC a tout fait à la défense bordelaise sans que celle-ci ne trouve la solution pour l’arrêter. Et Sorgues a rallié les quarts, une première dans la compétition depuis 3 ans.
Le meilleur marqueur de Nationale 1 (19,2 points à 49,1% dont 42,4% derrière l’arc, 2,6 rebonds et 3,4 pds) effectue ainsi une très belle première saison dans l’Hexagone, et a prouvé lors de cette rencontre qu’il avait les capacités et le talent pour s’exprimer à l’échelon supérieur. Alors que nous l’avions interviewé il y a peu, l’Américain ne cachait d’ailleurs pas son envie d’évoluer plus haut.
Avec cette rencontre, Zamroz tient en tout cas l’une de ses meilleurs performances en carrière, comme il le reconnaissait d’ailleurs :
« Cela restera probablement comme l’un de mes meilleurs matchs de ma carrière. Pas ma meilleure performance au scoring cependant. J’ai mis 42 et 47 points en Australie (Ryan a joué en deuxième division australienne pour sa première saison à l’étranger, NDLR). Mais c’est certainement ma meilleure performance à la marque contre une équipe de très haut niveau. Cela m’a rappelé mes 35 points en playoffs en Suède l’an passé. C’était juste un match où j’ai pris énormément de plaisir et je suis content que notre équipe ait gagné. »
On devrait donc pouvoir apprécier les exploits du petit arrière des rouges et blancs lors du tour prochain, où Sorgues affrontera ni plus ni moins que le Paris-Levallois.
photo : Philippe Mugeiro