À 32 ans, la première saison en Pro A de Yannick Gaillou n’aura pas été un long fleuve tranquille. Pas épargné par les pépins physiques, l’ailier de Boulazac fait le dos rond et serre les dents pour aider son club à sauver sa place en Pro A, malgré la douleur.
« Le pouce va mieux. C’est encore douloureux, ça devrait aller de mieux en mieux au fil des semaines », explique-t-il dans les colonnes de Sud Ouest. « J’ai toujours mal car c’est une blessure qui demande six semaines de cicatrisation, mais je serre les dents. (…) »
« Pas question de m’arrêter encore »
De retour depuis deux rencontres, après avoir été arrêté deux semaines en raison d’une entorse du pouce, l’ailier s’est à nouveau fait mal cette semaine à l’entraînement. À la cuisse cette fois. Mais pas de quoi entamer la détermination du Guyanais.
« Je me suis pris une bonne béquille. C’est Thomas (Dubiez) qui me l’a mise! Bon c’est chiant car je reviens à peine de blessure et je repars de suite sur une autre… (…) Ça fait vachement mal mais là, je n’ai pas envie de m’arrêter encore. Pas question. L’hématome est quasiment sur l’insertion du quadriceps, la douleur est horrible. Mais ça ne va pas m’empêcher de jouer. »
Victorieux le week-end dernier à Poitiers, le BBD espère enchaîner à Dijon demain. Yannick Gaillou est en tout cas déterminé comme jamais.
« Je vous rassure, on n’a jamais lâché l’affaire, on est resté concentré sur l’objectif fixé. Chaque petite victoire qu’on prend comme ça, c’est un pas de plus vers le maintien. Là, on va à Dijon le couteau entre les dents. On est motivé à l’idée de continuer sur notre lancée. »