Signe du respect accordé à Edwin Jackson, de nombreux staffs de Pro A prévoient des dispositifs spéciaux pour le limiter. C’était le cas du Boulazac Basket Dordogne comme l’a révélé le capitaine de l’effectif professionnel, Arnaud Kerckhof, à Sud Ouest.
« On a été très bon (sur lui). On savait qu’Edwin Jackson représentait 60 % du jeu offensif des Villeurbannais. On le contient à 8 points et -2 d’évaluation, mission accomplie.
On savait tous ce que l’on devait faire avec lui, c’est-à-dire lui laisser le moins d’espace possible et le fatiguer au maximum. Ça nous a demandé beaucoup d’énergie, c’est pour cela qu’on s’est relayés avec Alex (Acker), Darnell (Harris) ou encore Yannick (Gaillou). On s’est donnés à fond, ce qui a permis de limiter son influence. Au final, il est passé à côté de son match. Aucune équipe n’y était vraiment parvenue avant. Nous, on l’a fait. »
Photo : Loic Favard