Après la déroute à Châlons-Reims d’il y a dix jours (75-37), la JL Bourg s’est reprise samedi contre Saint Vallier. Une victoire 79-72 qui n’efface cependant pas les problèmes de l’équipe, comme l’a confié Philippe Braud (1m94, 27 ans, 11,4 points à 48,2% et 2 rebonds pour 10,2 d’évaluation en 28 minutes) au Progrès.
« On a tendance à se regarder et à arrêter de jouer. On est vite déstabilisé. On est peut-être fragile sur certains détails. Ce n’est pas récurant, ce n’est pas toute la saison. Cette fragilité, ce n’est pas une inquiétude non plus. Il faut travailler mentalement et ne pas avoir peu. »
Néanmoins, l’ancien artilleur de l’Elan Chalon et de la Chorale de Roanne estime que son équipe est de bonne qualité.
« Cette équipe a un gros potentiel. Il faut du travail, peut-être un déclic pour arriver à très bien terminer. J’espère que cette défaite à Châlons va nous aider à aller dans le bon sens. »
Après avoir connu Gregor Beugnot à Chalon, Jean-Denys-Choulet et Luka Pavicevic à Roanne, Philippe Braud est cette fois entraîné par Frédéric Sarre. S’il est décrié par certains de ses coéquipiers, l’entraîneur limougeaud semble satisfaire son arrière.
« J’avais déjà joué contre lui mais je ne l’avais jamais eu comme coach. Il est de la même école que Greg Beugnot qui m’a donné ma chance en Pro A. C’est un bon entraîneur et j’aime bien travailler avec lui. »