Hier soir, dans l’enfer de Beaublanc, Pierre Vincent a vécu une soirée riche en émotions. Au gré de la prestation de son équipe, magnifique dans le quatrième quart-temps, après avoir totalement sombré dans le troisième quart. C’est un entraîneur particulièrement émoussé et heureux qui a confié sa joie en fin de match, dans les coursives de Beaublanc.
« Je suis vidé. J’ai fait un cirque pas possible. J’ai jeté la veste. La prochaine, je vais finir à poil ! » s’exclame-t-il dans Le Progrès. « L’entame de match a été magnifique. La fin aussi, puisqu’on revient sur nos options et qu’on est euphorique. Mais on a besoin de plus de constance. Au troisième, l’adversaire a été meilleur, et ça nous fragilise. C’est notre problème récurrent. Quand on est malmené, on manque d’expérience pour réussir à développer ce qu’on doit développer. On est concentré sur les mauvaises choses… Ce qu’il faut faire, ce n’est pas marquer les paniers, mais trouver la voie, le sens de ce qu’on fait. Et cela revient. Quand je vais leur remontrer la vidéo, ils vont voir des trucs magnifiques pourtant (dans le 3e quart-temps) mais en basket, il arrive qu’on ne marque pas alors qu’on joue bien… Finalement, cette victoire fait du bien. Mais on sait que ce sera compliqué jusqu’au bout. »
Reste que cette victoire acquise au forceps relance l’Asvel. Qui restait sur deux revers de rang en Pro A.