À l’image de la saison de son équipe, le SLUC Nancy (Pro A), Kenneth Grant Junior réalise une saison compliquée (3,2 points à 34,3% et 1,3 passe pour 2,5 d’évaluation en 12 minutes). Le poste 2/1 américano-suédois semble frustré par son faible temps de jeu. Mais il l’est encore plus par les mauvais résultats de l’équipe, comme il l’a confié à Anthony Guille de L’Est Républicain.
« Cette situation n’est pas idéale mais bon, c’est le rôle que j’ai et c’est le coach qui décide. Ce qui me préoccupe surtout, ce sont les défaites qui s’accumulent. [...] C’est ça quand on a un effectif de douze pros. L’entraîneur a toujours fait des rotations avec sept ou huit joueurs et je ne fais pas partie de ces sept ou huit joueurs. [...] C’est plus facile à vivre quand les victoires sont au bout. Mais c’est comme çà. On est une équipe et il y a des choix à faire. Je n’ai pas mon mot à dire mais je ne suis pas un gars qui crée des problèmes. Ce n’est pas mon caractère. »
Même si les Couguars sont quatorzièmes ex-æquo avec le Poitiers Basket 86, le natif de Norrköping (Suède) croît au maintien car l’équipe « a confiance en elle », même si elle a perdu de nombreux matchs dans le money-time.
« L’objectif, c’est de gagner un match de plus que Poitiers. C’est sûr que ce match sera un peu notre finale (à Poitiers, le 20 avril, NDLR). Il faut qu’on décroche le maintien à tout prix. Ça commence vendredi à Paris-Levallois. Il faut qu’on montre de la discipline, de la fierté pour gagner ce match car on est dos au mur. »
Kenny Grant (photo : Éric Legrand)