Après la troisième défaite en trois matchs en ce début de saison de l’OLB, Brian Greene est revenu avec nous sur le match, pour lequel il préfère retenir le positif.
Ce soir c’est une troisième défaite d’affilée, ce qui n’est pas dans les habitudes d’Orléans.
Non. Je pense que l’on a encore beaucoup de choses à faire avec une équipe extrêmement renouvelée. On n’a renouvelé que deux joueurs. Les systèmes de Philippe sont compliqués (sourire) pour ne pas dire plus. Si on regarde la saison dernière on a aussi eu beaucoup de problèmes en début de saison et on s’est d’autant plus battu. Cela prend du temps de construire une alchimie, d’être suffisamment à l’aise sur les systèmes pour pouvoir jouer librement avec une grande intensité. Je pense que l’on a réalisé notre meilleur match du début de saison ce soir, on a plutôt bien tenu le ballon et on a pu mettre de l’intensité, mais ils ont joué d’une manière incroyable dans le premier quart-temps… Cela change d’emblée les données du match même si, après, on a bien joué dans les trois autres quart-temps.
C’est vrai que Le Mans a été d’une adresse phénoménale dans le premier quart-temps mais, de votre côté, on a l’impression qu’il vous faut toujours une mi-temps pour que votre défense soit en place.
C’est exactement ce que je disais en conférence de presse. Dans chaque match on a été bon dans le troisième quart-temps. À Cholet on a été bon, ce soir on a été très bon dans cette période. Mais beaucoup s’est joué sur les balles perdues ce soir. Elles font une grosse différence. En plus JP Batista fait de superbes passes sur nos trappes dans le premier quart-temps en donnant des tirs à trois points ouverts, ce qui a complètement perturbé notre défense. On a donc changé un peu notre défense, le coach a fait des ajustements pour que l’on trappe à l’extérieur afin d’empêcher les tirs ouverts et c’est devenu difficile pour eux de trouver des tirs. C’est ce qui fait la différence en deuxième mi-temps. Il faut que l’on retienne cela. On est confiant dans nos qualités, même si on est à 3 défaites ce soir, il reste encore beaucoup de matchs à jouer. On a connu un peu la même chose l’an passé, donc on sait que ce n’est pas rédhibitoire.
Photo : Sébastien Léger