Hier soir, la JL Bourg a perdu de 31 points à Évreux (92-61) pour la 30e journée de Pro B. Après la rencontre, le président de la Jeu, Julien Desbottes, a poussé un gros coup de gueule au micro de Radio Scoop.
« Malheureusement, j’ai peur que cela ne soit pas une cata’. Mais je pense que cela reflète la différence entre une équipe qui joue véritablement la montée en Pro A, puisqu’elle est deuxième à une victoire de Pau, et puis nous qui vivotons laborieusement à la huitième ou neuvième place de temps en temps. Donc il y a un gros écart de niveau. Malheureusement ce n’est pas une cata’ ce soir mais, c’est la triste réalité.
On été atomisés dans l’envie, dans l’intensité. À l’intérieur, on s’est fait complètement écraser et, là où on doit relever la tête, certains se mettent au bout du banc et la baissent. Ce n’est jamais de leur faute. Ce n’est jamais l’heure de sonner la révolte et puis donc du coup cela sera trop tard. Qu’ils continuent comme cela à ne pas être des professionnels et moi un beau jour, je vais arrêter et ils vont le sentir passer.
Je suis déçu de l’attitude. Je dis à un moment : « Quand on prend des pains, que l’on se fait secouer, il faut rendre quoi ! » Et là on s’est fait marcher dessus (il répète) tout le temps ! Si nous on n’a pas Jason Forte ce soir, qui sort un énorme match, on prend une valise comme à Châlons (l’équipe avait perdu 75-37, NDLR). Aujourd’hui, c’est 31 points. On en a mis 39 la semaine dernière à Nantes donc maintenant il y a un gros écart entre les équipes du bas de tableau, celles du milieu comme nous et celles du haut.
On est venu là pour gagner le match. Sauf qu’à un moment, il faut se battre, se révolter, être solidaires, il faut être des guerriers ! On ne voit rien de tout ça. C’est très inquiétant car c’est une ossature française que l’on doit garder pour la saison prochaine et il faut qu’elle se révolte. On va avoir Antibes et aller à Fos-sur-Mer les deux prochains matchs qui sont des adversaires directs pour les playoffs. Il faut absolument que l’ont prenne ces deux matchs sinon il y a aura une explication individuelle et collective.
On a encore une toute petite chance de s’en sortir pour être dans le top 6. Aujourd’hui il reste au moins deux matchs à gagner. Globalement, même si on passe par un trou de souris pour les playoffs, c’est extrêmement décevant de voir des attitudes comme ça. À l’extérieur, nous sommes méconnaissables. Nous sommes la troisième équipe à domicile – Évreux n’a pas perdu plus de matchs à domicile que nous – et si nous continuons à ne pas être solidaires comme ça à l’extérieur, on va continuer à prendre des doudounes. Moi je ne continuerai pas comme ça et je vous le dis. »