Samedi en début d’après-midi, l’Élan Béarnais s’est incliné à Antibes (82-71). Le directeur exécutif du club, Didier Gadou, était très énervé après la rencontre.
« Nous n’avons pas d’excuses. On répète des scénarios identiques loin du Palais. Il y a eu, cet après-midi, faillite collective mais aussi individuelle. Antibes a joué son basket et les joueurs qu’on redoutait, comme Blue ou Hilliard, ont brillé, alors c’est bien la preuve qu’on n’a pas rempli notre contrat. Notre adversaire réalise 26 passes décisives et il y a des chiffres qui ne trompent pas. C’est une grosse déception car il s’agit tout de même de notre 4e défaite consécutive à l’extérieur. Il va falloir pourtant aller s’imposer à Bordeaux et à Toulon en plus de nos deux derniers matchs au Palais. Notre force a toujours été le collectif alors, plus que jamais, on se doit de rester unis et soudés jusqu’au bout. Nous sommes en tête, on sait que cette position est fragile mais c’est celle-là que nous devrons occuper à la fin du championnat. »
Même son de cloche pour l’entraîneur, Claude Bergeaud.
« Il y a de l’incompréhension après notre prestation. Nous avons été beaucoup trop dispersés, individualistes et pas assez solidaires, que ce soit en attaque ou en défense. Notre très mauvaise entame a conditionné la suite du match car nous n’avons jamais été en rythme, au contraire de notre adversaire. Le ballon n’a pas bougé alors que c’est notre force. Cela aurait pu être le cas si on avait été mieux défensivement. Pour s’imposer à l’extérieur, il faut être beaucoup plus guerrier. En tant que leader, nous n’avons pas été à la hauteur, tout simplement. Nous ne sommes pas la même équipe à l’extérieur qu’au Palais. Jusqu’ici, on a joué en réaction et attention, car c’est dangereux. »