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ITW Corey McIntosh : « La Pro B devient plus crédible chaque année »

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Performant en début de saison avec Hyères-Toulon (14,5 points à 47%, 3,3 rebonds, 5,4 passes pour 15,4 d’évaluation en 13 matchs), Corey McIntosh a pourtant été coupé par le HTV au cours du mois de décembre afin de permettre l’arrivée de Rasheed Wright dans le Var.

Actuellement en Macédoine où il tourne à 12 points à 50%, 2,1 rebonds et 3,4 passes en 9 matchs, l’ancien meneur de Saint-Vallier et Boulazac a répondu à nos questions.

En janvier, tu as rejoint Kavadarci en Macédoine après ton départ de Hyères-Toulon, comment cela se passe t-il ?

En quittant une équipe pour en rejoindre une autre, je pensais que ça serait un processus difficile pour m’adapter, étant donné que j’ai rejoint un nouveau club, avec de nouveaux partenaires et de nouvelles personnalités, au milieu de la saison. Dans cette situation, n’importe quel joueur espère simplement faire l’affaire et être profitable à l’équipe, autant que possible, particulièrement depuis que c’est une équipe qui gagne.

Quelles sont les principales différences entre le championnat français et celui de Macédoine ?

Je dirais que la plus grande différence entre la ligue française et la ligue macédonienne réside dans le style de jeu. La balle ne touche pas le parquet aussi souvent en Macédoine que dans la ligue française. La ligue macédonienne fait un gros travail sur le jeu de passe pour prendre le dessus sur ses adversaires. Si tu es un jeune joueur avec peu d’expérience, cela peut-être compliqué de t’y adapter.

D’après ce qui se dit, les fans en Macédoine sont exceptionnels, qu’est ce que tu peux nous en dire?

Concernant les fans en Macédoine, je les adore ! Ils se battraient pour nous s’ils le devaient. Il est assez exceptionnel de voir combien le soutien à l’égard de notre équipe est présent et cela ne peut pas être négligé. C’est une ambiance qu’un réalisateur de film ne pourrait pas recréer !

Photo : Seb-G

Récemment, tu as été blessé, cela va-t-il mieux ?

Les blessures font partie du jeu quand tu joues dur. Il n’y a pas de quoi s’inquiéter. Je suis juste heureux d’être en mesure de retrouver le terrain, de continuer à aider mon équipe et de subvenir aux besoins de ma famille. Tant que je n’en meurs pas, je joue et tout est OK.

Tu as commencé la saison au HTV et, malgré de bonne statistiques, le club a décidé de ne pas te conserver, pourquoi ?

J’avais peut-être réalisé l’une de mes meilleures saisons, statistiquement parlant, à Hyères-Toulon. Je pensais que j’étais capable de rester aussi constant dans mon jeu par un travail acharné, mais je savais que le club pouvait tout de même me demander de partir. Cela arrive souvent aux Américains. Tu es sûr de faire de ton mieux et tu dois préparer l’avenir quelle que soit la situation. Concernant mon départ de Hyères-Toulon, on m’a signifié que le changement dans l’effectif était fondé sur un manque de profondeur sur certains postes et n’était pas basé sur mon jeu. Je ne dois pas trop y penser car, à la fin de la journée, j’ai une famille à nourrir. J’ai donc dû accepter cette décision et canaliser mon énergie pour ma prochaine étape professionnelle.

« Revenir en France serait génial »

Suis-tu encore les résultats de Hyères-Toulon ?

Pas chaque semaine, mais j’ai vu qu’une superbe alchimie s’est mise en place. Je savais que cela arriverait une fois que tout le monde retrouverait la santé. Ils gagnent et prennent plaisir à le faire. Je reste en contact avec Jared Newson et il m’informe la plupart du temps.

Cette année, tu as réalisé un buzzer beater contre Denain, c’était ton premier, raconte nous.

Effectivement, c’était mon premier buzzer beater en professionnel et ce fut par dessus tout un sentiment de soulagement. J’ai eu une mauvaise réussite ce soir là. Probablement la pire de ma saison. Garder confiance en moi m’a aidé à élever l’équipe ce jour-là. Je ne l’oublierai jamais. Je voudrais avoir la cassette vidéo, ça serait quelque chose à regarder quand je serai à la retraite (rires). Quand tout est fini, tout ce que nous avons ce sont de bons souvenirs. Je tiens à en avoir autant que possible.

Images : LNB

Tu as joué pour trois autres équipes en France (Saint-Vallier, Orléans, Boulazac), Ce sont des bons souvenirs pour toi ?

Jouer à Saint-Vallier a été un incroyable moment grâce aux gens autour de moi et à l’esprit de compétition que possédait l’équipe. Concernant Boulazac, cela a été une période d’apprentissage. J’ai eu une baisse de statistiques par rapport à celles qu’un meneur est supposé avoir. L’équipe gagnait mais malheureusement ils m’ont coupé pendant la trêve de Noël. Je suis ensuite allé à Orléans pour un essai de 10 jours mais tout s’est mal passé pendant les dix premières minutes de mon premier entraînement lorsque j’ai fait un faux mouvement qui a entraîné une blessure au dos. Suite à ça, j’ai manqué 5 jours d’entraînement et j’ai été libéré, hélas.

Serais-tu intéressé par un retour en France l’an prochain ?

Revenir en France serait génial pour moi parce que je connais très bien la ligue et je sais ce qu’elle attend de moi. Je ne sais pas ce que l’avenir me réserve, mais je ne pourrais jamais renoncer à un retour dans le formidable championnat français .

« Saint-Vallier, mon meilleur souvenir en professionnel »

Trouves-tu que le niveau de la Pro B est meilleur comparé à celui d’il y a 2-3 saisons ?

Cette année a été d’un niveau coriace comparé aux autres. Cette ligue est très compétitive, de la première à la dernière place, mais c’est normal pour la Pro B. Cela ne me surprend pas. Aussi, je pense qu’il faut dire qu’elle s’est améliorée. Elle devient plus crédible chaque année.

Tu as joué 6 matchs en Finlande la saison passée, cette expérience a été un mauvais souvenir pour  toi ? Jeremiah Wood, Tim Blue, Jared Newson qui ont joué en Finlande, évoluent en Pro B. Que penses-tu de ce championnat ?

C’est probablement la pire expérience de ma carrière professionnelle et j’espérais que tu ne me poserais pas la question (rires). J’avais un bon niveau pour quelqu’un qui ne jouait presque pas de matchs pendant une année. Mais l’équipe était très peu professionnelle et mes conditions de vie étaient dures. Parfois les conditions de vie et le professionnalisme de l’équipe sont les choses les plus importantes. C’était préférable pour moi de partir d’ici et me préparer pour quelque chose de meilleur. La ligue finlandaise est une bonne ligue et je n’ai rien de négatif à en dire. Les joueurs qui sont venus en Pro B ont contribué à accroître le niveau de la Pro B. Il est agréable de voir de bons joueurs gravir des échelons.

Photo : Seb-G

Quel a été ton meilleur souvenir dans ta carrière ?

Mon meilleur souvenir de basket fut de devenir joueur de l’année dans ma saison Junior en Californie avec un ratio de 37 victoires pour 0 défaite. Jouer pour Fullerton University a été de loin le meilleur moment de ma vie avec les meilleurs coéquipiers qu’un joueur voudrait avoir à ses côtés. Comme professionnel, certainement jouer à Saint-Vallier où j’ai eu un grand coach avec des coéquipiers formidable qui, à ce jour, sont encore des amis proches. Pour moi, ce sont mes partenaires qui rendent le jeu attractif.

Tu es originaire de Pasadena (CA), es-tu un fan des Lakers ? Un pronostic pour le titre NBA ?

Je viens de West Covina (CA) mais je suis né à l’hôpital de Pasadena. Concernant les Lakers, je n’ai jamais été un fan et je ne pense pas qu’ils feront mieux en playoffs, s’ils y vont. Mon pronostic pour le titre NBA ? Je pense que le Miami Heat remportera la bague de champion cette année, principalement grâce à leur consistance et à leur cohésion.

Quel a été le meilleur joueur que tu as affronté dans ta carrière ?

C’est en fait un de mes meilleurs amis. Son nom est Willie Deane (ndlr : champion de France 2011 avec Nancy), il joue en Ukraine actuellement. C’est l’un des joueurs les plus talentueux que j’ai eu le privilège d’affronter.


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