Les entraîneurs et capitaines de Pro A et Pro B sont appelés à voter jusqu’à lundi soir afin d’élire – en compagnie de cinquante-neuf journalistes, qui votent jusqu’au 22 avril – les meilleurs joueurs de leur division respective*.
Comme chaque année, ou presque, il y a eu du changement. Ou plutôt des ajouts cette fois avec l’apparition de quatre nouvelles catégories (en rouge) :
- MVP français.
- MVP étranger.
- MVP Espoirs (Français nés en 1993 et après, même si Rudy Gobert, né en 1992, se trouve dans la liste).
- Meilleur défenseur.
- Meilleur défenseur français.
- Meilleur meneur français.
- Meilleur extérieur français.
- Meilleur intérieur français.
- Meilleure progression (joueur ayant la plus nette progression entre l’année passée et cette année, tous championnats français confondus).
Alors qu’Edwin Jackson a récemment fait une sortie dans L’Equipe pour dénoncer le fait que joueurs français et étrangers se retrouvent séparés au sein du scrutin de MVP, voila que de nouvelles catégories viennent accentuer cette différence.
Les étrangers, déjà généralement snobés pour le titre de meilleure progression, se retrouvent hors concours pour la majorité des catégories alors qu’ils représentent un peu moins de la moitié des joueurs de Pro A et un peu moins du tiers en Pro B.
Pourquoi ne pas créer tout simplement le ou les meilleur(s) cinq de Pro A et Pro B sans distinction de nationalité et ainsi s’aligner sur les meilleurs championnats étrangers ou compétitions européennes, comme l’Euroleague et l’EuroCup par exemple ?
* : L’élection du meilleur entraîneur est réalisée par le Syndicat (national) des Coachs de Basket (SCB). Les journalistes participent aussi au vote.