Auteur d’une grosse saison – et notamment une belle phase retour avec 18,6 points de moyenne -, Edwin Jackson attire de plus en plus l’attention. Avant Nancy – ASVEL demain à 20 heures à Gentilly pour la 27e journée de Pro A, L’Est Républicain est allé l’interroger. Le natif de Pau, troisième meilleur marqueur du championnat (16,77 points), explique qu’il aura du mal à atteindre la première place.
« Si je veux rattraper Sean May et Dwight Buycks, il va falloir que je réussisse des cartons. Et ce n’est pas vraiment mon objectif de cette fin de saison. Si ça se fait, tant mieux. Sinon, ce n’est pas grave.
(Terminer meilleur marqueur de Pro A) sera toujours un objectif car je veux toujours être le meilleur dans ce que je fais mais jamais au détriment des résultats collectifs. Or, ce que je fais beaucoup sur un terrain de basket, c’est mettre des points. Mais ce n’est pas à tout prix. Je n’étais pas satisfait de la façon dont j’ai joué contre Strasbourg lundi et pourtant, j’ai mis 18 points (à 7/17). Ce n’est pas une finalité en soi. On peut réussir des saisons très solides en scorant moins mais en étant présent dans d’autres compartiments du jeu. Maintenant, c’est vrai que j’aime scorer et forcément, je suis un peu attiré par cela. »
Bon ami de Tony Parker, vice-président de l’ASVEL, Edwin Jackson explique que ce dernier est content de sa saison mais surtout de celle de son équipe.
« Tony est aussi satisfait sur le plan collectif. On est quatrième ex-æquo et on a été en demi-finale de la coupe de France. L’ASVEL a un peu redoré son blason cette année. »