Fini les « requins », « les dauphins ». Cette saison se passe mieux pour Laurent Sciarra avec Rouen que l’an passé à Vichy. L’entraîneur niçois a pu construire son équipe et passe son temps à en dire du bien, surtout qu’elle cartonne en ce moment – sept victoires lors des huit dernières journées de Pro B -, à son plus grand bonheur. Déjà hier, le meilleur marqueur de la finale olympique masculine de 2000 a fait une sortie remarquée dans La République des Pyrénées pour souligner l’impact de son ailier Maxime Courby (2m00, 22 ans, 5,3 points à 43,5 et 2,6 rebonds pour 5,7 d’évaluation en 21 minutes), « un chantier à lui tout seul« . Le problème, c’est que l’ancien joueur de Gravelines-Dunkerque et Antibes sera forfait ce soir contre l’Élan Béarnais en raison d’une entorse de la cheville. L’occasion de rappeler sur le site de Pau-Lacq-Orthez à quel point il est indispensable.
« Pour le match face à l’Élan Maxime va nous faire défaut car ce joueur de l’ombre peut tout faire, évoluer aussi bien en 3 comme en 4 ou même remonter la balle si besoin. Un joueur comme ça, ça n’a pas de prix et c’est quand il n’est pas là que tu vois le boulot qu’il accomplit. »
Mais l’ancien international U20 n’est pas le seul joueur du SPO à satisfaire son entraîneur.
« J’ai la chance de pouvoir compter sur Philippe Da Silva, meneur expérimenté qui est un vrai relais sur le terrain et qui guide énormément les jeunes. Gary Chathuant également. Dessous, Tai Wesley est monté en régime au fur et à mesure de la saison pour se mettre au diapason des deux autres US que sont O’Darien Bassett et Wendell McKines. »