Formé à Évreux, Joseph Gomis, le capitaine du Limoges CSP, n’a jamais caché son attachement à son club formateur. Dix-huit ans après avoir vécu de l’intérieur l’accession du club ébroïcien en Pro A, le meneur espère voir Évreux retrouver l’élite dans les semaines à venir. Et confie qu’il n’exclut pas de terminer sa carrière à l’ALM, un club qu’il a quitté il y a déjà douze ans. Il se dit flatté des rumeurs qui circulent dans l’Eure annonçant un éventuel retour.
Photo : Tuan Nguyen
« Finir à l’ALM ? Forcément, ça trotte dans un coin de ma tête »
« J’en ai entendu parler », confie-t-il à Paris Normandie. « Ça fait plaisir. Évreux, c’est chez moi. J’y ai gardé de grands souvenirs. Petit, il m’est arrivé d’être le jeune préposé au nettoyage du parquet. J’avais tellement envie d’aller voir les matchs… (…)
Ma mère et mon frère vivent à Évreux, j’y ai encore pas mal d’amis, je reviens quand je peux. Finir à l’ALM ? Forcément, ça trotte dans un coin de ma tête. Dans l’idéal, j’aurais aimé revenir plus tôt. Mais ce n’était pas facile. Je suis resté longtemps à l’étranger (entre 2002 et 2011). Puis Limoges m’a proposé ce projet sur trois ans. Il n’y a jamais eu de contact avec l’ALM pour que je revienne. Aujourd’hui, j’ai 34 ans, je vais sur mes 35 (le 2 juillet), j’ai encore une année à Limoges… On verra. Mais qui sait ? Pourquoi ne pas finir où j’ai commencé. »
Jo Gomis, heureux d’avoir réussi à assurer le maintien lundi, ne cache pas que cette saison du Limoges CSP lui laisse un goût d’inachevé.
« On a vécu une belle soirée lundi, à la fois pour le club, mais aussi pour tout le basket français. On a aussi fait un très bon match contre Paris-Levallois (79-61). Une victoire synonyme de maintien. Mais une victoire qui confirme également les gros regrets que l’on a par rapport à cette saison. (…)
La saison aura été compliquée. Maintenant qu’on est sauvés, on va faire en sorte de terminer le plus haut possible. Puis les dirigeants s’attelleront à reconstruire en vue de la saison prochaine. »