À son arrivée à Nancy début décembre en remplacement de Shawn King, Claude Marquis avait commencé sur les chapeaux de roues en signant un magistral 24 points (à 9/12) et 9 rebonds face à Limoges, menant les Cougars à la victoire et rassurant des Lorrains qui venaient tout juste de perdre leur meilleur marqueur, rebondeur et contreur en la personne de King.
Par la suite, et jusqu’à la 15e journée, l’ancien Choletais n’est pas redescendu de son nuage, ou presque, affichant 15 points à 53% et 9 rebonds pour 17,2 d’évaluation en 27 minutes. Sur ses 6 premiers matchs, le SLUC affichait alors un bilan de 4 victoires pour 2 défaites, se rassurant après un début de championnat loupé (3 victoires sur les 9 premiers matchs).
Oui, mais voilà, l’embellie a été de courte durée, puisque Jean-Luc Monschau et ses troupes ont signé à partir de la 16e journée une très mauvaise série de 7 revers consécutifs, retombant dans les profondeurs du classement, alors qu’ils n’y étaient décidément pas habitués. À l’image de son équipe, Marquis a plongé sur cette période (5 d’évaluation en 21 minutes), et l’intérieur peine depuis à retrouver son niveau de fin d’année 2012.
Vu l’impact qui est le sien dans les victoires de son équipe (15,1 d’évaluation en 23 minutes dans les succès) en comparaison avec son apport lors des revers (7,2 d’évaluation en 22 minutes dans les défaites), Claude Marquis va devoir se ressaisir une dernière fois ce soir, face au Mans, dans un match qui sera synonyme de vie ou de mort pour son club.