Né en 1991, Joffrey Lauvergne (2m10) est automatiquement éligible pour la Draft NBA 2013. Excellent au Partizan Belgrade (11,6 points à 78,8% et 6,2 rebonds pour 16,7 d’évaluation en 26 minutes en six matchs de championnat serbe) où il joue depuis trois mois et demi, le Mulhousien a de bonnes chances d’être drafté au deuxième tour. Mais l’ancien Chalonnais ne se dit pas préoccupé par la NBA, comme il l’a confié à Michaël Rigollet du Journal de Saône et Loire, qui s’est rendu à Belgrade.
« (Avec mon agent, Pedja Materic) On n’en parle pas pour l’instant. Il a compris aussi que ce n’était pas non plus une raison de vivre pour moi. La ligue serbe finit super-tard. Je n’aurai certainement presque pas de temps pour faire des work-outs. Si je suis drafté je serai très heureux. Sinon ce n’est pas grave. Je suis là où j’ai toujours rêvé d’être. Que demander de plus ? »
« (Avec mon agent, Pedja Materic) On n’en parle pas pour l’instant. Il a compris aussi que ce n’était pas non plus une raison de vivre pour moi. La ligue serbe finit super-tard. Je n’aurai certainement presque pas de temps pour faire des work-outs. Si je suis drafté je serai très heureux. Sinon ce n’est pas grave. Je suis là où j’ai toujours rêvé d’être. Que demander de plus ? »Plus agressif, plus physique, plus athlétique, plus adroit, l’ancien pensionnaire de l’INSEP est impressionnant au Partizan. Il explique sur quels secteurs de jeu il a le plus progressé.
« Dans l’intensité et dans le jeu sans ballon. Je fais beaucoup de travail individuel et de musculation. Je me sens progresser de partout, d’autant plus que je n’espérais pas jouer autant. D’une manière générale, ce titre (le Partizan a remporté l’Adriatic League samedi, NDLR) prouve à quel point l’équipe monte en puissance. Le coach était super-content de gagner car la saison a été difficile. Encore une fois, on a failli ne pas se qualifier pour ce Final Four. Il y a trois mois, on prenait 20 points contre le Red Star ou Radnicki. Et dire que le plus vieux de notre équipe n’a que 22 ans. Parfois je me retrouve dans un cinq sans Américain et où je suis le plus vieux. J’ai l’impression d’avoir autant appris en trois mois et demi qu’en une saison. »