Alors qu’il pensait effectuer la saison de N1 sous les couleurs de Saint-Étienne, l’ancien meneur lillois Julien Sauret va finalement fouler les parquets de la troisième division française sous les couleurs de Chartres. Si son arrivée s’est faite en plusieurs temps, il s’est néanmoins montré très soulagé de pouvoir enfin jouer, après un épisode stéphanois ô combien rocambolesque. Retour sur ces évènements dans l’Écho Républicain.
C’est tout d’abord le flou total autour de son ancien club que le meneur évoque. Les joueurs n’avaient pas voulu fouler le parquet lors d’un match amical, du fait de l’incertitude planant autour de la structure.
« On n’a pas joué. Le président nous a par ailleurs assurés qu’il allait trouver un investisseur, qu’il n’y avait pas à s’en faire. Et puis, trois jours avant le début du championnat, on a été averti par texto (!) que le club ne redémarrait pas. On avait préparé le match d’Orchies pendant toute la semaine et d’un coup, ça s’arrête ! Cela a été dur mentalement. »
Il revient ensuite sur son arrivée compliquée au sein du club d’Eure-et-Loir.
« Ce sont des circonstances incroyables dues à la blessure de Maxime (Boire). Raphaël Gaume m’a donc appelé mais j’ai été très clair avec le coach car je ne pouvais pas lui dire que j’arrivais dans une semaine, mais dans trois, histoire d’attendre mon licenciement de Saint-Étienne. »
Pour finir, il avoue ne pas se sentir totalement étranger dans sa nouvelle équipe, où il connait déjà des joueurs.
« Abgué (Barakaou) et Ljubo (Avramovic) que j’ai croisés en Pro B et puis j’ai joué avec Milan (Vasic) à Boulazac. Il a pris un peu de poids depuis (il rigole), mais il n’a rien perdu de son adresse ! »