Bien qu’auteur d’un excellent match (23 points au final, à 60% à 3 points), William Gradit n’a pas pu empêcher la défaite de son équipe hier soir à Orléans. Son équipe avait pourtant le match entre ses mains, menant de plus de 20 points dans un Palais des Sports médusé. Avant de caler, laissant l’OLB revenir dans le match pour s’imposer dans le money-time.
« On leur donne le match à la fin du troisième et au quatrième quart, regrette « le Coyote » dans les colonnes du Progrès. On s’est fait botter les fesses en long et en large. On a été incapables de rester sur nos principes. Ils ont profité des opportunités et des bons coups de sifflets.
Les fautes sur nos intérieurs ont été déstabilisantes, surtout avec Victor (Samnick) qui est dur en défense. Cela fait mal. On a perdu aussi le rythme en attaque et ils ont su appuyer là où ça fait mal. Young prend après un coup de chaud, on savait qu’ils allaient revenir, ils l’ont fait contre Le Mans. Il fallait rester concentré tout le temps, on ne l’a pas fait ».
Même son de cloche du côté de Luka Pavicevic, qui ne pouvait que regretter le trou d’air subit par son équipe.
« Il faut féliciter Orléans et son coach pour cette importante victoire. Ce fut un match difficile pour les deux équipes. Il y a beaucoup de frustration car on a eu l’occasion de gagner ce match. On a fait une grosse partie du match à haut niveau, on a contrôlé une partie du match mais c’était un combat. On a perdu notre concept de jeu, l’exécution lorsque Orléans a été plus agressif, s’est donné des contre-attaques. On a perdu en intensité et inversement. On a encore des « trous », on a moins « bougé » la balle en attaque aussi… On a arrêté de faire des choses à +22 ».