De passage dans les Deux-Sèvres, pour assister au match de sa fille Angiolina (15 ans et demi), qui évolue avec les cadettes France de Feytiat, Frédéric Forte, le président du Limoges CSP a accordé un entretien à la presse régionale, pour faire le point sur la situation actuelle de son club. Ainsi que celle du basket français. Extraits.
« (…) La Pro A est un championnat dense et compliqué. Cela dit, on est déjà très heureux d’avoir remporté le match des champions face à Châlon, confie-t-il dans la Nouvelle République. C’est quand même le 25etrophée du club sur les trente dernières années. C’est d’ailleurs un peu embêtant, car on s’est rendu compte qu’il n’y avait plus de place sur le pan de mur où on accroche tous les trophées dans notre palais des sports de Beaublanc… (…) C’est important de bien connaître son histoire, d’avoir la mémoire de son sport et de son club. Se rappeler des bons comme des mauvais moments, cela fait partie de la vie, c’est nécessaire pour avancer. Le CSP est passé par toutes les couleurs depuis trente ans, avec des hauts très hauts, mais aussi des bas très bas (sourire). On a coutume de dire que les grands clubs ne meurent jamais. Avec tout ce qui nous est arrivé, on est encore là, Limoges doit donc être un grand club… »
Spectateur attentif des derniers Jeux Olympiques, le président limougeaud revient sur les performances des deux équipes françaises.
« Les filles ont vraiment réalisé un super truc aux JO (médaille d’argent, NDLR). On sent que leur collectif est parfaitement en place, cela permet de renverser des montagnes. C’est un peu différent pour les garçons. L’équipe ne fonctionne pas sur les mêmes ressorts. Ils sont plus poussés par la mentalité NBA (…). Les Parker, Turiaf, Diaw, ou encore Batum sont des joueurs exceptionnels. C’est forcément un plus. Il faut bien prendre conscience que la NBA, c’est vraiment un autre monde. Le foot-business, à côté, c’est de la rigolade ! Pourtant, ces joueurs savent rester sains, abordables. Ce sont de vrais sportifs qui ont compris que le rapport aux autres fait partie du jeu, que ce soit avec le public ou les médias. »