Battu dès la première journée à domicile par Poitiers, Roanne vit un début de saison délicat, avec une seule victoire en quatre rencontres. Avec un effectif renouvelé à 100%, le collectif de la Chorale met du temps à se mettre en place. Malgré de bons passages. Comme le week-end dernier où les coéquipiers de William Gradit ont compté 22 points d’avances. Avant de s’écrouler et de s’incliner.
« Perdre à Orléans n’a rien de catastrophique, ce qui l’est, c’est de perdre de la manière dont on a perdu », explique Michel Dru, le Directeur Général de la Chorale dans les colonnes du Progrès. « Notre équipe a pratiqué un excellent basket durant 25 minutes, face à une formation qui doutait. Après, il y a eu cette faute technique sifflée par le troisième arbitre qui a perturbé l’équipe et le management. Après on perd tout collectif. Orléans est monté en intensité mais on n’a pas le droit de prendre 45 points en 15 minutes ! »
Le DG roannais se confie également sur l’arbitrage, qui, sans être la cause de début de saison délicat de la Chorale, ne semble pas arranger les affaires du club.
« À l’image de Giannakis à Limoges, Luka Pavicevic est habitué au haut niveau où les fautes basiques sont sifflées.
Il faut qu’ils s’adaptent à la « faiblesse » de notre arbitrage, même s’il a raison. Car s’il s’énerve, il prend des techniques, autant garder du contrôle car cela le perturbe, et on est ciblé avec ça.
Mais Luka est un coach reconnu, un très bon coach, il sait où il va. D’ailleurs, après la technique sifflée à Amagou en fin de match contre Poitiers, la Ligue a répondu à un courrier du club en reconnaissant qu’il y avait bien faute sur le capitaine roannais lors de son tir à trois points mais que le joueur n’avait pas à réagir. »
Pour finir, interrogé sur le sujet, Michel Dru donne son sentiment sur le début de saison de Kecman, qui tarde à justifier les espoirs placés en lui.
« Après une rotation pleine d’espoir (4 passes, 2 rebonds en six minutes), il n’a pas été celui qui a su mettre la balle sous le bras, prendre des responsabilités…
Je m’interroge aussi sur son rôle immédiat, il n’a pas été le leader dominant, pas plus qu’un autre d’ailleurs, mais la saison est encore longue et sa vision du basket, sa connaissance du jeu seront précieuses. La saison ne fait que commencer. S’il y a un point rassurant, c’est que l’on aurait pu gagner nos quatre matchs, avec un peu plus de réussite. »