Alors que la presse nordiste faisait état hier de contacts entre Orchies (N1) et Denain (Pro B), en vue d’une éventuelle fusion, Ludovic Rohart, le président du BCO Orchies a tenu à démentir cette information par le biais d’un communiqué. Si le club a bien fait une demande pour obtenir une place en Pro B, il souhaite garder son indépendance.
« À la lecture de l’article « Denain et Orchies, vont-ils conclure un mariage de raison ? » paru dans l’édition de Valenciennes de la Voix du Nord de ce jour, je ne puis que m’opposer aux assertions qu’il contient.
Orchies, contrairement à ce qu’affirme l’article, n’a pas souhaité, et encore moins agi en faveur d’une union.
Si cette hypothèse, à la suite de contacts extérieurs au BC Orchies, a pu faire l’objet d’un début de réflexion, en aucun cas le BCO n’a été à l’initiative de quoi que ce soit. Le BC Orchies n’a pas été moteur sur l’idée de l’union et ne le sera pas. Pour reprendre la métaphore, quand la mariée, Orchies, est aussi belle et attirante, elle n’a pas besoin d’un clin d’œil pour attirer le regard.
À la demande des organismes fédéraux, le club a uniquement fait connaître sa candidature à évoluer en Pro B, dans le cas d’un déclassement du club de Denain.
Autre ineptie, la nécessité d’être en Pro B pour profiter d’une invitation pour la Pro A.
Si le BCO ne s’interdit pas, notamment parce que son nouvel équipement « La Pévèle Aréna » le permet, et même l’y incite, à évoluer à moyen terme en Pro A, la question de la wild card – question récente tandis que l’objectif de la montée en Pro B ne l’est pas – n’a jamais conditionné ses projets et ses ambitions.
Pour conclure mon propos, j’affirme que le BC Orchies a démontré sa capacité à évoluer et à se développer seul. Cette saison, il participera au championnat de Nationale 1 avec pour objectif clair : la montée en Pro B.
De même, il revient à Denain et à ses dirigeants de gérer leur club. En aucun cas, le BCO n’a vocation à se substituer à eux.
Ludovic Rohart
Président du BC Orchies »