Il y a un peu moins d’un an, Strasbourg s’inclinait contre l’Asvel au Rhénus (74-80). En face il y avait Tony Parker - qui avait joué sans assurance – et Ronny Turiaf. C’était aussi le dernier match de la paire Justin Harper – Lavoy Allen. Dans les Dernières Nouvelles d’Alsace, Vincent Collet se rappelle de cette expérience.
« Ce sera un vrai match. L’an dernier, on avait plus l’impression d’une fête que d’un match de championnat, ce qui n’avait pas été bon pour nous. On n’avait pas été mauvais cela dit, mais on avait manqué d’agressivité. J’ai l’impression que les deux équipes avaient d’ailleurs joué dans un esprit de camaraderie et de non-agression caractérisé. »
Si la SIG est plus compétitive que l’an passé, c’est aussi le cas de l’Asvel, comme le sélectionneur de l’équipe de France l’indique dans L’Alsace.
« Les deux équipes sont des outsiders potentiels derrière les gros. C’est un match très important pour rester à la première place et surtout prendre vraiment position dans la première partie du classement.
Ils ont fait un gros recrutement à l’intérieur avec Uche et Georgi Joseph, et l’équipe est plus stable. À notre image, elle a aussi plus de dureté et de densité. Il y a aussi le très bon début de saison d’Edwin Jackson. Il est plus juste et a toujours sa dangerosité à scorer dans toutes les positions. Et enfin, Amara Sy, toujours brillant, qui était mon MVP de la saison dernière avec Orléans. »