Poussé vers la sortie par Gravelines-Dunkerque au début du mois de septembre à la suite du retour de Yannick Bokolo au BCM, Larry Owens (2,01 m, 29 ans) évoluera finalement bel et bien en France cette saison. L’ancien joueur de Clermont-Ferrand (10 points à 48,3%, 5,2 rebonds et 2,3 pds pour 12,4 d’évaluation en 2006/2007) s’est engagé avec Dijon où il pourrait remplacer un Kevin Tiggs très décevant jusque-là (6,3 points, 1,5 rebond, 1,2 passe en 6 matches), qui n’a joué que 11 minutes au cours des deux derniers matches de la JDA en Pro A. Il connaîtra ainsi son troisième club en deux mois après Gravelines et un essai infructueux à Kiev.
Capable d’alterner sur les postes 3 et 4, l’ancien pensionnaire d’Yavapai (2001/2003) et d’Oral Roberts (2004/2006) en NCAA n’a plus joué de match officiel en Europe depuis deux ans. Après deux saisons à Liège (2007/09, 12,8 points, 4,2 rebonds et 1,7 passe en 30 minutes en Ethias League en 2008/09), il a porté pendant trois ans les couleurs des Tulsa 66ers en D-League (2009/12, 13,8 points à 46,9%, 5,1 rebonds, 3,3 pds et 2,4 bps en 34 minutes de moyenne) malgré de cours intermèdes en NBA (19 matchs au total, dont 7 aux New Jersey Nets en NBA en 2011/12) et au Turk Telekom Ankara au début de la saison 2010/11.
Joueur polyvalent, doté d’une bonne envergure, Larry Owens aurait pu avoir une bien meilleure carrière s’il avait eu un shoot fiable, même s’il s’est amélioré dans ce secteur ces dernières années (34,1% de moyenne en D-League).
Au moment de sa signature au BCM, Christian Monschau décrivait Larry Owens tel quel :
« Il n’est pas un inconnu du championnat de France puisqu’il avait fait sa première saison professionnelle à Clermont où il avait pu montrer toute son activité. C’est un joueur de 2 mètres complet, qui défend, prend des rebonds, très actif. A l’époque, il n’était pas réputé shooteur. Il a ensuite fait deux belles saisons à Liège et a travaillé sur ce qu’il lui manquait c’est à dire un shoot fiable à 3pts et aux lancers-francs et apparemment au fil des années ça s’est bien passé puisqu’on le retrouve 6 ans après avec une saison réussie en D-League. On a toujours gardé un oeil sur lui depuis Clermont mais là il a vraiment émergé avec des stats fiables à 3pts (35% en carrière) et une côte en NBA puisqu’il a été recruté par les Spurs, une référence. À mon sens, c’est un joueur que les Américains qualifieraient de « good fit-in », quelqu’un qui s’intégrera bien dans un système qui est déjà constitué parce que c’est un joueur collectif et un excellent passeur. »
Et ce sera finalement Dijon qui pourra profiter de ses qualités !