Alors que son ancien compère du Centre Fédéral et des équipes de France de jeunes, Mam’ Jaiteh, domine l’antichambre, le jeune Anthony Racine, qui découvre lui aussi la Pro B cette saison, sous les couleurs de Charleville-Mézières. Dans l’Union, il est ainsi revenu sur le début de saison de son équipe ainsi que sur sa découverte de la division.
Conscient des difficultés actuelles de son équipe et des progrès qu’il reste à effectuer pour redresser la barre, l’arrière vante les mérites du collectif et de l’efficacité qu’auront les joueurs de l’Etoile à se retrancher derrière le projet de jeu du coach, Francis Charneux.
« En jouant à fond, on a les moyens d’embêter toutes les équipes. Le travail nous rendra service. On a tendance à jouer trente minutes, alors qu’un match dure quarante. On peut vite remédier aux dix minutes manquantes. On sait qu’un joueur seul ne sauvera pas l’équipe. Il faut tout faire pour réussir à dix. »
Photo : Vincent Janiaud
Alors que Saint-Vallier vient de disposer du leader Pau-Lacq-Orthez mardi, le fils de Régis Racine sait qu’il ne faudra pas sous-estimer les troupes de Laurent Pluvy, qui présentent de redoutables atouts pour disposer des carolomacériens.
« Les Drômois ont battu Pau-Lacq-Orthez, ils vont venir pour gagner. Ils possèdent une bonne équipe, notamment avec Corey Rouse et Errick Craven, que je connais personnellement depuis son passage à Clermont en 2008-09. Il faudra parvenir à le canaliser, tout comme Jonathan Hoyaux ou Roy Booker. »
Pour terminer, ce grand espoir du basket français évoque son cas personnel, que ce soit son acclimatation à l’antichambre comme ses objectifs, qu’ils soient collectifs ou individuels.
« Les matches varient, je recherche encore de la régularité. Je côtoie la Pro B depuis deux mois, c’est un bon championnat où on joue au basket. Quand j’ai intégré l’Insep il y a quatre ans, mon objectif était d’évoluer en Pro B à ma sortie plutôt qu’en Espoirs Pro A. »