Ce week-end à Nancy, la JDA Dijon s’est une nouvelle fois inclinée, 78 à 74, après avoir mené durant la majeure partie du match. La faute à un dernier quart-temps mal négocié (21-14 pour le Sluc). Ce nouveau revers laisse donc une nouvelle fois des regrets pour les troupes de Jean Louis Borg, à commencer par le capitaine David Melody. Dans le Bien Public, ce dernier a réagi au début de saison très mitigé de son équipe, alors que les Dijonnais affrontent ce soir les Roumains de Medias, dans ce qui est leur dernière chance de continuer l’aventure européenne.
L’ex-Vichyssois reste plutôt circonspect sur l’intérêt de disputer cette coupe d’Europe, alors que le collectif de la JDA patine en ce début de saison et peine à trouver de la régularité. Avant-dernier de l’élite avec un bilan de 3 victoires pour 5 défaites, c’est avant tout l’objectif du maintien en Pro A qui est dans les esprits.
« On la regarde de côté. L’important est de maintenir le club en Pro A. Cette coupe nous aura pompé de l’énergie, mais elle permet aussi à certains de jouer un peu plus. Ce que je vois surtout, c’est que ça nous fait des heures d’entraînement en moins. Ça peut en faire rire certains mais on en a besoin pour trouver les automatismes. »
Quand on l’interroge sur l’impact qu’a eu le passage à 5 étrangers en Pro A, l’arrière dijonnais possède un avis très tranché sur la question, ce système ayant selon lui l’effet contraire à celui qui était voulu au départ, à savoir favoriser le développement des joueurs français.
« Le niveau de jeu se nivelle par le bas. On s’est retrouvé avec des joueurs qui n’avaient rien à faire dans le championnat. Des jeunes joueurs français avaient largement leur place. On est rentré dans un système où les étrangers avaient plus de crédit. Si on ne protège pas les jeunes français, on en verra de moins en moins sur les terrains. »