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ITW Jonathan Hoyaux : « Je souhaite être un joueur majeur de Pro B »

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Après une saison à Limoges conclue par un titre de champion de France Pro B où il a appris la culture de la victoire, Jonathan Hoyaux (1,94 m, 24 ans) est parti s’affirmer inindividuellement à Saint-Vallier. Bien lui en a pris puisque l’ancien joueur d’Aix-Maurienne carbure actuellement à 9,9 points (à 51% aux tirs), 2,4 rebonds et 2,3 passes de moyenne. Entretien avec un joueur dont on n’a pas fini d’entendre parler.

Comment se passe ce début de saison à Saint-Vallier ? Es-tu satisfait ?

Oui, on est satisfait car on est à la 8e place et c’est là où on aimerait être à la fin de la saison. Après, c’est sur, tout n’est pas parfait. Il y a notamment le match à Charleville que l’on aurait dû gagner. On a des petites déceptions de temps en temps mais c’est vrai que globalement, on fait un bon début de saison.

Qu’étais tu venu chercher en signant à Saint-Vallier après une saison parfaite sur le plan collectif à Limoges mais avec peu de temps de jeu ?

Je voulais bien sûr du temps de jeu et un rôle plus important dans une équipe et je suis satisfait car pour l’instant, tout se passe comme je l’imaginais.

Vous êtes vous fixés un objectif dans le groupe ? Les playoffs ?

L’objectif du club est tout d’abord le maintien car il faut être conscient qu’on est le plus petit budget de Pro B. Après nous, en tant que joueurs, on a toujours envie de plus et on aimerait accrocher les playoffs… La place de 8e nous va pour le moment, on peut toujours aller plus haut aussi (rires) !

Y a-t-il un écart entre la vie du groupe cette année et l’an passé à Limoges, où il fallait absolument gagner ?

Oui, il y a des différences, mais cela part aussi des objectifs de départ. L’an dernier on avait une énorme pression sur nos épaules, on n’avait pas le droit à l’échec. Cette année à Saint-Vallier, c’est plus un club familial, je vais pas mentir, il y a moins de pression avec de la bonne humeur…

Photo : Vincent Janiaud

 

Ta vie également a changé, Saint-Vallier ce n’est pas très très grand…

Tu sais c’est une vie de basketteur. Bon, c’est sûr, on a vite fait le tour, il y a 4 500 habitants. Mais tous les jours je parle extra-basket c’est pareil partout… Ce qui change surtout c’est le contexte, quand on va en ville. À limoges, c’est très basket, alors qu’ici, malgré le fait que les gens me connaisse en tant que sportif, et bien ils ne viennent pas m’aborder pour le match du week-end, c’est agréable aussi.

Tu viens d’effectuer une excellente performance face à Frédéric Sarre; ton ancien entraîneur justement ce week-end… Une petite revanche ?

Oui, oui, c’est sûr, je ne voulais pas forcément lui prouver quoi que ce soit mais on est toujours motivé face à son ancien coach et même club… Je sais que l’an passé, ce n’était pas facile pour lui et pour moi non plus. On était 11 ou 12 joueurs, ce n’était pas évident et je ne lui en tiens d’ailleurs pas rigueur, on a gardé de très bons contacts. Mais ça m’a fait plaisir de jouer contre lui.

 Tu avais discuté avec lui de ton temps de jeu l’an passé ?

Oui, on en a parlé à plusieurs reprises mais on avait pas forcément de solutions adéquates. C’était compliqué pour nous deux et on a essayé de gérer cela le mieux possible sans rupture de dialogue et on a réussi.

Tu as gardé contact avec tes anciens coéquipiers ?

Oui, bien sûr. Tu sais, quand on fait une saison comme celle-là, c’est énorme et on a beaucoup de liens.

Photo : Olivier Sarre

 

Cette année, ton rôle dans l’équipe a changé. Quelle est la relation que tu entretiens avec ton coach ?

C’est une relation plus importante, forcément, il me donne plus de confiance. Cela m’arrive aussi de relayer ses consignes auprès des autres, mais je ne suis pas le seul, il y a aussi notre capitaine, Errick Craven.

Justement hormis le fait qu’il soit votre capitaine c’est surtout votre leader offensif…

Oui, avec Roy Booker aussi. C’est le baromètre de l’équipe, s’il n’est pas dedans, le match est tout de suite plus compliqué. Il nous doit de faire une énorme saison (rires), pour l’instant il fait de très bons matchs…

À l’inverse Corey Rouse est moins bien, on le sent même en danger, comment le vit-il lui et vous aussi ?

C’est juste les deux derniers matchs où il a été moins performant, il peut rebondir très rapidement. Je ne doute pas de lui, de ses capacités, il peut nous sortir de très grands matchs en commençant par Denain, vendredi soir. Après, oui, il y a certaines déclarations venant du président ou du coach qui sont là pour le remettre dedans. Pour l’instant il n’y a pas de signal d’alarme par rapport à lui mais, quand on sent un joueur qui, sur une longue période, est moins performant, c’est au groupe de l’aider mais là, sincèrement, il n’y a rien d’urgent.

Sur le championnat, tu vois une équipe qui sort du lot et qui serait pour toi la favorite pour la montée ?

Honnêtement, non, pas pour le moment. Antibes est prenable, malgré notre défaite, et Pau on les a battu. Évreux, en revanche, a l’air d’être très solide. Dans tous les cas, cela va être beaucoup plus serré cette année. Tout le championnat risque de se jouer à rien de la première à la dernière place jusqu’à la dernière journée.

Photo : Seb-G

 

Ton changement de club a été effectué tôt dans la saison dernière, aucun moyen de gamberger du coup ?

Oui, les premiers contacts se sont faits dès le mois d’avril, cela s’est fait tellement rapidement que je n’ai pas pensé à ne pas avoir de club. J’ai signé assez tôt en ayant l’accord de Fred Forte et Fred Sarre. Tout a été clair rapidement.

L’objectif de retrouver la Pro A, tu te fixes une date à ne pas dépasser ?

Non,je ne suis pas comme cela. Pour l’instant, je souhaite être un joueur majeur de Pro B. Après, cela ne dépend pas uniquement que de tes performances mais aussi des autres joueurs, des clubs, de leur budget ou ambitions… J’aimerais être en Pro A dans deux ou trois ans, mais rien non plus de dramatique si cela prend plus de temps.

Pour atteindre cela, que dois-tu améliorer et quelles sont tes forces ?

La vision de jeu et le jeu, je les ai acquis et je dois surtout m’améliorer sur ma défense et c’est ce que je travaille quotidiennement.

Photo : Seb-G

En revenant sur ton parcours, que retiens-tu de ta formation à Chalon sur Saône ?

C’est la base, c’est très important, avec de supers moments. C’est un excellent club formateur, j’ai gardé énormément de contacts avec beaucoup de joueurs. Tu sais, on vivait ensemble donc c’était différent.

Justement tu as croisé Philippe Braud, et tu l’as même dominé le week-end dernier, vous avez parlé après le match j’imagine…

On se voit souvent depuis le début de la saison, on parle aussi, pas que de basket mais aussi de nos vies respectives. Tout comme Jesse (Delhomme, ndlr), c’est la formation Chalonnaise…

Tu compares ton parcours avec eux, vous vous aidez ?

On ne parle pas de nos parcours mais plutôt du moment présent. On ne revient pas trop sur le passé mais plus sur notre rôle dans notre club actuel car on sait que ça va vite dans le basket et que tout peut changer en très peu de temps…


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