En 2009, la ville de Strasbourg, propriétaire de la Sig, avait annoncé son intention de vendre le club. La municipalité, ainsi que celle d’Illkirch, avait alors soutenu qu’elle n’avait pas vocation à être actionnaire majoritaire dans un club de haut niveau, et souhaitait vendre ses parts à un investisseur privé. Le processus de vente avait alors été lancé, avec un appel d’offre, pour une ouverture du capital du club.
Dans les Dernières Nouvelles d’Alsace du jour, nous apprenons que la ville a fait volte-face. Le club n’est plus à vendre, et ne sera pas privatisé, malgré la concurrence féroce qui avait fait rage au moment de l’appel d’offre entre deux groupes d’investisseurs.
Nommé provisoirement à la tête du club alsacien, précisément pour préparer la privatisation, Martial Bellon, l’actuel président, qui déclarait au moment de son intronisation «c’est une mission à durée déterminée que je vais essayer de remplir de la manière la plus loyale qui soit», va tout de même conserver sa place.
Parmi les solutions qui avaient été envisagées pour privatiser le club, la vente « d’actions » à des socios n’a pas eu le succès escompté. Sur les mille actions mises en vente, seules la moitié ont trouvé preneur.
Du coup à la Sig, rien ne va changer. Les villes de Strasbourg et d’Illkirch conserveront 51 % des parts du capital, avec des subventions annuelles à hauteur de 1,5 millions d’euros.