Ce soir, l’Élan Chalon joue le premier match de son histoire en Euroleague. Le club champion de France en titre affronte Gdynia. Dans Le Journal de Saône et Loire, Gregor Beugnot estime que son équipe n’est pas prête.
« Pour nous, tout arrive trop tôt. Ce ne sont pas des conditions idéales. Mais tout ce qui nous arrive n’est pas de notre faute donc on doit faire preuve de solidarité et nous recentrer sur nos objectifs. »
Malgré tout, le technicien est très ambitieux.
« On va certainement être pris pour l’équipe française qui n’arrivera pas à passer. On doit s’appuyer sur notre identité. Même si notre préparation n’a pas été idéale, c’est vrai, il faudra un mental à toute épreuve pour ne jamais douter, comme l’an dernier . [...] Habituellement, il faut 4 victoires quand le groupe est fort, et 6 si le groupe est faible. Mais ne soyons pas frileux. Ne soyons pas calculateurs. Se considérer comme des petits Poucets, ça m’énerve.
L’an dernier, on a signé un triplé. Seul Besiktas Istanbul, qui a été champion de Turquie, nous a battus en finale de l’EuroChallenge. Il faut avoir une croyance en ce que l’on fait. Certains clubs ont des rosters énormes, contre lesquels on ne peut pas rivaliser, sauf si on les affronte avec cette mentalité de s’imposer. »
Et pour gagner 6 matchs, il faudra forcément faire tomber un des trois « gros » : Sienne, le Maccabi Tel-Aviv ou Malaga.
« Dans notre groupe, c’est vrai que trois équipes sont très expérimentées, et trois (Chalon, l’Alba Berlin et Gdynia) sont considérés comme moins fortes sur le papier. Mais nous focaliser uniquement sur ces confrontations directes serait une erreur. Les autres matches sont aussi importants. Avec l’Asvel, on est toujours sorti du groupe à l’issue du premier tour en allant battre des grosses cylindrées »