1 (=) – Antoine Diot (Paris-Levallois, 1er ex-æquo avec 10v – 5d) : 14,4 points à 46,9%, 3,4 rebonds, 3,9 passes, 1,6 interception et 1,1 balle perdue pour 16,1 d’évaluation en 29 minutes.
Fort d’un début de saison sur les chapeaux de roues, Antoine Diot s’était emparé de la première place de notre premier MVP Ranking de l’année, devançant Edwin Jackson et Steed Tchicamboud après 7 journées de championnat. A la fin de la phase aller, le meneur français occupe donc à nouveau la pôle de notre classement. Juste récompense pour l’ancien manceau puisque son équipe fait partie des co-leaders du championnat alors qu’il est tout simplement le premier français à l’évaluation, 9e au total sur toute la Pro A !
Auteur de sa meilleure performance en carrière le 23 novembre face à Strasbourg, ce qui lui avait valu le titre de MVP de la 8e journée, Diot effectue ainsi sa meilleure saison professionnelle, parfaite revanche après une saison 2011-2012 gâchée par les blessures. Attention toutefois à ne pas s’essoufler, puisque le numéro 9 parisien semble légèrement marquer le coup : 18,6 d’évaluation sur les 10 premiers matchs mais 11,0 lors des 5 dernières rencontres.
Un constat à relativiser malgré tout puisque durant ces 5 derniers matchs, le PL a largement dominé les équipes présentes sur son passage (+12 à Dijon, +25 contre Poitiers, +21 contre Le Havre et +19 à Cholet) et Christophe Denis en a profité pour faire souffler son international français (23,8 minutes en moyenne sur la période). Quoi qu’il en soit, Diot reste pour le moment la tête de proue française du championnat, au sein d’une équipe parisienne qui joue le titre, et se voudra très ambitieuse lors de la prochaine Leaders Cup.
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2 (NC) – Ludovic Vaty (Gravelines-Dunkerque, 1er ex-æquo avec 10v – 5d) : 12,2 points à 60,0%, 6,6 rebonds, 1,0 passe, 0,8 interception et 1,2 balle perdue pour 15,9 d’évaluation en 20 minutes.
Pour se rendre compte de la performance du nordiste, il suffit de dire qu’il ne figurait tout bonnement pas dans notre premier ranking malgré ses 10,0 points à 55,2% aux tirs et 12,1 d’évaluation. et son superbe match face à Poitiers (27 d’évaluation) lors de la 4e journée. Mais notre faute est maintenant réparée, tant l’intérieur français domine les raquettes de l’élite depuis ! Il est tout le simplement le meilleur joueur de Pro A à l’évaluation à la minute (0,81) !
En mois de 20 minutes de temps de jeu, l’ancien palois réalise des prouesses grâce à sa large palette de mouvements offensifs et ses doigts de fée. Après Poitiers, ce sont tour à tour Orléans (18 points à 9/11, 11 rebonds, 2 passes, 2 interceptions pour 30 d’évaluation en 23 minutes), Cholet (12 points et 15 rebonds pour 21 d’éval’ en 23 minutes), Nanterre (20 points, 6 rebonds pour 25 d’éval en 23 minutes) puis dernièrement Chalon (17 points, 11 rebonds, 4 contres pour 27 d’évaluation en 28 minutes) qui ont subi les foudres du jeune intérieur du BCM.
C’est simple, quand l’ancien du BCM franchit la barre des 20 d’évaluation, son équipe s’impose systématiquement. On peut donc y voir là l’importance de Ludovic Vaty dans le collectif gravelinois, mais également la dimension qu’il est en train de prendre à l’échelle de la Pro A. Assez pour taper à la porte de l’équipe de France cet été ?
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3 (+3) – Marc-Antoine Pellin (Orléans, 7e ex-æquo avec 7v – 8d) : 10,3 points à 55,6%, 3,0 rebonds, 6,4 passes, 1,9 interception et 2,9 balles perdues pour 15,6 d’évaluation en 31 minutes.
Il monte, il monte, le meneur orléanais ! En fait, Marc-Antoine Pellin effectue en toute décontraction la meilleure saison de sa carrière. Toujours aussi redoutable défensivement, la puce du l’OLB tourne cette année à 10,3 points alors que sa meilleure marque en Pro A était jusque là de 6,6 en 2007-2008. Et cela avec une superbe pourcentage aux tirs pour un meneur, là encore un record pour l’ancien roannais !
Pour sa 9e saison (!) dans l’élite à seulement 26 ans, le meneur semble enfin trouver son rythme de croisière en attaque, et les défenses adverses ne peuvent dès lors plus le négliger. Alors que son équipe avait connu un début de saison très compliqué (5 revers sur les 6 premières journées), Pellin n’est pas étranger au regain de forme de son équipe puisqu’il a sorti de nombreux matchs solides par la suite pour porter son équipe vers la victoire.
26 d’évaluation contre Le Havre, 26 contre Nanterre ou encore 24 contre Dijon : l’ancien choralien est maintenant capable de dominer durablement ses vis à vis dans tous les secteurs du jeu grâce à une meilleure gestion et une plus grande réussite. Une belle évolution pour le Français, lancé en Pro A par Jean-Denys Choulet il y a de cela 9 ans.
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4 (+1) – Alexis Ajinça (Strasbourg, 1er ex-æquo avec 10v – 5d) : 15,6 points à 55,6%, 6,3 rebonds, 0,8 passe, 1,1 contre et 3,4 balles perdues pour 15,8 d’évaluation en 24 minutes.
Alors que son équipe connaît un net regain de forme (5 victoires consécutives, série en cours) après un début de saison plus mitigé (4 victoires sur les 7 premiers matchs), Alexis Ajinça continue à livrer des performances solides au sein de la rotation de Vincent Collet. 3e à l’évaluation parmi les français, 4e sur toute la Pro A à l’évaluation à la minute (0,65), l’ancien NBAer reste un intérieur là encore très rentable en faible temps de jeu, à l’image de son compère Vaty.
S’il commence à régler son problème de fautes, il n’en demeure pas moins encore trop souvent sujet aux balles perdues. Cependant, il s’agit ici de petits détails tant le géant aux bras interminables semble avoir progressé depuis ses dernières années en NBA, et l’ancien pensionnaire du Centre Fédéral a maintenant compris qu’il devait utiliser tous ses atouts pour dominer dans la peinture.
Focalisé sur un retour en équipe de France qui est son principal objectif, Ajinça semble avoir séduit et convaincu son coach, comme ce dernier l’avouait hier soir sur le plateau de l’Equipe 21, considérant que la présence de son pivot pour la préparation serait tout à fait envisageable cet été. Il ne reste donc plus qu’à l’ancien joueur de Charlotte qu’à continuer sur cette lancée pour terminer la saison en trombe et faire taire ainsi tous les détracteurs.
5 (-3) – Edwin Jackson (ASVEL, 5e ex-æquo avec 9v – 6d) : 15,0 points à 48,7%, 3,4 rebonds, 2,4 passes, 1,1 interception et 2,1 balles perdues pour 14,1 d’évaluation en 29 minutes.
Dauphin de son pote Antoine Diot lors du premier ranking de la saison, Edwin Jackson recule cette fois de 3 place pour se maintenir dans le top 5. Pourtant, le fils de Skeeter n’a pas grand chose à se reprocher sur la période, puisqu’il a poursuivi sur sa lancée offensivement sans délaisser les autres secteurs, affichant même un pourcentage en hausse aux tirs (un superbe 51% sur la période !)
Mais son équipe a quant à elle signé un bilan mitigé sur les 8 dernières rencontres (4-4) et c’est tout simplement les compatriotes de l’ancienne terreur de la Nationale 1 qui ont élevé leurs niveaux de jeu respectifs pour passer devant le villeurbannais. Jackson demeure en tout cas la première solution offensive d’une Asvel solidement accroché en haut du classement, à une victoire seulement du quatuor des leaders.
S’il confirme lors des prochaines rencontres ses progrès dans la gestion du ballon et continue son festival offensif, on pourrait très vite voir Edwin Jackson remonter au classement, lançant les troupes de Pierre Vincent sur le chemin des playoffs, voire du titre…
6 (-2) – Amara Sy (ASVEL, 5e ex-æquo avec 9v – 6d) : 11,5 points à 46,1%, 5,2 rebonds, 2,9 passes, 1,5 contre et 2,1 balles perdues pour 13,5 d’évaluation en 31 minutes.
A l’image de son coéquipier chez les Verts, Amara Sy doit principalement son recul dans le classement aux résultats contrastés de son équipe comme au regain de forme de Vaty et Orléans. Cependant, et contrairement à Jackson, l’Amiral connaît quant à lui une baisse significative de rendement au scoring (9,8 points à 44% sur les 8 derniers matchs).
Ainsi, l’ailier français shoote moins (7,7 tirs tentés en moyenne sur la période contre 11,5 sur les 7 premières journées) au sein d’un collectif où les munitions sont dorénavant mieux réparties. A l’image de ses coéquipiers, cela a demandé un temps d’adaptation et l’ancien manceau a su rebondir en apportant son écho dans tous les compartiments du jeu, comme face à Gravelines (9 points, 4 rebonds, 6 passes, 5 contres, 5 fautes provoquées) où son extraordinaire activité a encore une fois permis à son équipe de s’imposer.
Attention donc à ne pas négliger l’ancien MVP du championnat, tant il peut s’avérer redoutable dans tous les secteurs si on lui laisse un peu d’espace. Le « Blake Schilb Stopper » sera en tout cas un atout de poids pour coach Vincent lors de la Leaders Cup et pour la suite de la saison.
7 (NC) – Andrew Albicy (Paris-Levallois, 1er ex-æquo avec 10v – 5d) : 8,6 points à 47,3%, 1,6 rebond, 5,9 passes, 1,8 interception et 2,5 balles perdues pour 11,8 d’évaluation en 29 minutes.
A force de mettre en valeur Antoine Diot, Jawad Williams et surtout Sean May, on a souvent tendance à oublier que la bonne saison parisienne n’est pas que le fruit de 3 hommes mais bel et bien d’une équipe qui comprend d’autres joueurs très talenteux, à commencer par Andrew Albicy. Le meneur international, revenu à Paris cette saison, effectue en effet une saison solide sous les ordres de Christophe Denis.
Le parisien, poste 1 titulaire du PL, a signé pas moins de 11 matchs sur 15 à plus de 10 d’évaluation, avec une pointe à 22 lors de la première journée contre Orléans (15 points, 10 passes, 2 interceptions). Toujours aussi présent en défense et en progrès constants dans la gestion du tempo, Albicy alimente parfaitement le riche collectif parisien de caviars toujours bien senti (11 matchs à 5 passes ou plus).
A l’aise au sein de l’effectif de coach Denis, l’ancien joueur de Charenton s’apprête à aborder la Leaders Cup dans la peau du favori, aux manettes d’une équipe qui n’attend plus qu’un titre pour confirmer sa domination depuis le début de saison. Que ce soit pour lancer les contre-attaque ou pour trouver des failles dans la défense, nul doute qu’Andrew Albicy saura répondre présent comme il avait su le faire en équipe de France.
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8 (NC) – Yannick Bokolo (Gravelines-Dunkerque, 1er ex-æquo avec 10v – 5d) : 6,5 points à 36,7%, 3,2 rebonds, 4,5 passes, 1,5 interception et 1,2 balle perdue pour 8,7 d’évaluation en 27 minutes.
C’est sûr, le début de saison de Yannick Bokolo n’avait pas été folichon (5,3 points à 25% aux tirs, 3,0 rebonds et 4,1 passes pour 5,4 d’évaluation en 28 minutes), mais déjà on pouvait apercevoir son importance au sein du collectif de Christian Monschau : 8,0 d’évaluation dans les 4 victoires contre 2,0 d’éval’ seulement lors des 3 revers gravelinois.
Mais à l’image de son compère du backcourt Dwight Buycks qui survole la Pro A ces derniers temps (22,0 points, 3,7 rebonds et 3,8 passes depuis 6 rencontres et un titre de MVP du All Star Game), l’arrière français connaît un net regain de forme (11,6 d’évaluation en 25 minutes) alors qu’il dispose pourtant d’un temps de jeu plus faible qu’auparavant.
L’impact de ces belles performances sur son équipe est immédiat puisque le BCM reste sur une série de 6 victoires lors des 8 derniers matchs et s’est installé en tête de la division aux côtés de Paris, Strasbourg et Le Mans.
S’il n’avait pas réussi à porter son équipe à la victoire contre l’Asevl malgré ses 7 points, 6 rebonds et 11 passes en 26 minutes lors de la 13e journée, Yannick Bokolo peut s’inspirer de ce match référence individuellement pour continuer sur sa lancée et retrouver petit à petit les sommets.
9 (NC) – Jérémy Leloup (Dijon, 7e ex-æquo avec 7v – 8d) : 11,4 points à 43,0%, 3,0 rebonds, 1,7 passe, 1,9 interception et 2,6 balles perdues pour 10,3 d’évaluation en 27 minutes.
A la veille de la 13e journée, on était déjà revenu sur le retour en forme de Jérémy Leloup, première arme offensive d’une JDA Dijon installée dans le ventre mou du classement avec 7 victoires pour 8 défaites. Le disciple de Jean-Louis Borg est en effet l’un des deux seuls dijonnais à dépasser avec Zach Moss à dépasser la barre des dix unités de moyenne.
Fort de 5 cinq saisons passées en Pro A, l’ancien manceau réalise ainsi la meilleure saison de sa carrière dans l’élite, après un passage réussi par la case Pro B en 2010-2011 (14,1 points à 42,9%, 3,6 rebonds, 2,3 passes et 1,9 interception en 30 minutes), qui s’est soldé par une montée pour sa première saison sous le maillot de Dijon.
S’il n’est pas encore redoutable derrière la ligne majorée (34,5% tout de même cette année), l’ailier français n’en a pas moins été capable de belles saillies offensives lors des 8 dernières journées avec 20 points face à Roanne et Orléans, 16 face au Paris-Levallois et 13 contre Poitiers. Et force est de reconnaître que son équipe ne s’en plaint pas, puisque la JDA affiche un bilan de 4 victoires pour 3 défaites quand Leloup dépasse les 12 points.
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10 (NC) – Ilian Evtimov (Chalon, 5e ex-æquo avec 9v – 6d) : 12,1 points à 46,9% dont 43,2% à 3 points, 3,8 rebonds, 1,9 passe, 0,9 interception et 1,6 balle perdue pour 12,3 d’évaluation en 26 minutes.
Plutôt que son compère Steed Tchicamboud, pourtant 3e de notre premier ranking mais qui reste sur une très mauvaise série individuellement (35% aux tirs et 8,0 d’évaluation en 28 minutes), nous avons choisi Ilian Evtimov pour clore ce classement. 7e évaluation française de Pro A au sein d’une équipe jouant les premiers rôles dans la division, le frère de Vasco continue sur la même lancée que ses deux premières saisons chalonnaises.
MVP de la 5e journée, l’intérieur shooteur est toujours capable de coups de chaud mémorables comme ses 19 points à 5/7 contre Cholet ou encore ses 20 points à 6/12 face à Roanne. S’il a connu une très bonne période entre la 4e et la 11e journée (15,5 d’évaluation en 28 minutes), le numéro 12 chalonnais semble marquer légèrement le pas depuis.
Malgré tout, les champions en titre sont toujours aux avants postes et auront l’occasion lors de la prochaine Leaders Cup de prouver à leurs détracteurs qu’ils n’ont rien perdu de leur talent, malgré les nombreux soubresauts qui émaillent la vie du club. Et il ne fera pas bon laisser Ilian Evtimov libre dans un des coins du terrain, tant ce dernier est un poison s’il est en réussite.